Ici on a l’impression que les agriculteurs ont pris conscience de la fragilité de la terre et à la protéger. De plus des communautés de vivre ensemble pour agir dans le même sens s’épanouissent en Dordogne ou limitrophe. L’action principale est de respecter un peu plus la terre et même de s’accorder avec elle. Il y a aussi beaucoup de soins liés au retour à soi, pour retrouver la sérénité type yoga et autres. Enfin le paysage de la Dordogne tend à se tourner vers soi. Et peut-être que les bouddhistes bien connus ici influencent un peu le climat ambiant, je dis bien peut-être en toute objectivité.
L’accueil fait aussi que les liens se tissent vite. Nous avons eut le temps en un an de s’attacher rapidement à certaines personnes. Surtout que nous étions partis pour rester. (Eh ! Eh ! le jeu de mots) Nous avons eut quelques soucis avec le bus et l’entourage fait en sorte qu’on arrive à se dépatouiller. On nous prête gracieusement objets, outils tout ce qui peut servir et sans forcément attendre quelque chose en retour. Il en est pour nous de même dans notre façon de faire mais cela était déjà le cas avant d’arriver en Dordogne. Les périgourdins sont en générale en fait calmes et souriant.
On a quand même vraiment l’impression d’être dans un monde à part. La Dordogne est un département comme suspendu, vivant dans le monde présent mais en choisissant ou non de participer aux actualités ou non sans jugement et plutôt libre de la tête mais surtout du corps. Ce n’est pas un département dans le déni, c’est un département qui se gère en liberté dans le respect de chacun. Il y a certainement moins de jugement ici qu’ailleurs sur le fait que tu portes un jean troué, une coupe de punk ou avec un gros chien, ou une chemise hyper classe, une cravate, un masque ou pas. Les gens écoutent ceux qui ont besoin de parler et écoutent avec respect et patience.
Alors bon ce n’est pas un département qui vieillit, se département vit bel et bien. Sarlat la Canéda, Périgueux et Bergerac sont des centres culturels et centres de festivals. Forcément pour les plus grands événements. Et pour les plus petits qui prennent moins de place il y a les moyennes villes qui les accueillent. Je ne vais pas les citer car je risque d’en oublier mais il y en a pas mal. Mais même encore dans les villages aussi il y a des événements pour tout les âges. Bien évidemment, le pays vit plus l’été au rythme de ces festivals que l’hiver ou le pays se blottit autour du feu.
C’est plutôt vivant selon les touristes. Le printemps est la saison privilégiée pour les périgourdins et les premiers touristes moins nombreux. L’été ce n’est pas bondé mais il y a du monde. Ce n’est pas non plus une station balnéaire. C’est agréable !
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