Un monde à part

Ici on a l’impression que les agriculteurs ont pris conscience de la fragilité de la terre et à la protéger. De plus des communautés de vivre ensemble pour agir dans le même sens s’épanouissent en Dordogne ou limitrophe. L’action principale est de respecter un peu plus la terre et même de s’accorder avec elle. Il y a aussi beaucoup de soins liés au retour à soi, pour retrouver la sérénité type yoga et autres. Enfin le paysage de la Dordogne tend à se tourner vers soi. Et peut-être que les bouddhistes bien connus ici influencent un peu le climat ambiant, je dis bien peut-être en toute objectivité.

L’accueil est chaleureux. Les périgourdins sont toujours prêt à accueillir. Je dirais aussi qu’il préfèrent accueillir qu’aller chez les autres. Ils ne sont pas casaniers, il sortent beaucoup les uns chez les autres et cela fait presque beaucoup de chez soi. Très vite nous aussi on se retrouve chez soi ailleurs d’ailleurs. Je dirais qu’ils appréhendent beaucoup les nouveaux lieux surtout hors Dordogne et sur terrain inconnu. Ils aiment tellement leur terres et je comprends. Elle est magnifique et paisible.

L’accueil fait aussi que les liens se tissent vite. Nous avons eut le temps en un an de s’attacher rapidement à certaines personnes. Surtout que nous étions partis pour rester. (Eh ! Eh ! le jeu de mots) Nous avons eut quelques soucis avec le bus et l’entourage fait en sorte qu’on arrive à se dépatouiller. On nous prête gracieusement objets, outils tout ce qui peut servir et sans forcément attendre quelque chose en retour. Il en est pour nous de même dans notre façon de faire mais cela était déjà le cas avant d’arriver en Dordogne. Les périgourdins sont en générale en fait calmes et souriant.

On a quand même vraiment l’impression d’être dans un monde à part. La Dordogne est un département comme suspendu, vivant dans le monde présent mais en choisissant ou non de participer aux actualités ou non sans jugement et plutôt libre de la tête mais surtout du corps. Ce n’est pas un département dans le déni, c’est un département qui se gère en liberté dans le respect de chacun. Il y a certainement moins de jugement ici qu’ailleurs sur le fait que tu portes un jean troué, une coupe de punk ou avec un gros chien, ou une chemise hyper classe, une cravate, un masque ou pas. Les gens écoutent ceux qui ont besoin de parler et écoutent avec respect et patience.

Alors bon ce n’est pas un département qui vieillit, se département vit bel et bien. Sarlat la Canéda, Périgueux et Bergerac sont des centres culturels et centres de festivals. Forcément pour les plus grands événements. Et pour les plus petits qui prennent moins de place il y a les moyennes villes qui les accueillent. Je ne vais pas les citer car je risque d’en oublier mais il y en a pas mal. Mais même encore dans les villages aussi il y a des événements pour tout les âges. Bien évidemment, le pays vit plus l’été au rythme de ces festivals que l’hiver ou le pays se blottit autour du feu.

C’est plutôt vivant selon les touristes. Le printemps est la saison privilégiée pour les périgourdins et les premiers touristes moins nombreux. L’été ce n’est pas bondé mais il y a du monde. Ce n’est pas non plus une station balnéaire. C’est agréable !

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Une vie à la ferme

Nous sommes en janvier 2021 et les routes ainsi que le contexte nous a fait réfléchir pour nous poser. Puis nous nous retrouvons devant la ferme du P’tit Cromagnon, celle que nous avions quitté un an auparavant où nous avions séjourné 4 mois.

Cette fois-ci la vie y prend une autre dimension nous pensons carrément nous sédentariser pour une durée indéterminée. Que de projets, que d’idées, que d’enthousiasme. Pour nous se profile un autre avenir intéressant, pourquoi pas re bâtir cette maison en ruine, pourquoi pas faire un potager, pourquoi pas créer un espace génial pour nos enfant instruits en famille, pourquoi pas devenir bergère, pourquoi pas être fermier ou agriculteur, et améliorons ce bâtiment, trouvons des systèmes innovants etc… bref vous l’aurez compris quand on se projette sur quelque chose de nouveau c’est comme quand on avait décidé de vivre en bus c’est le fameux moment où tout est possible. ‘Sont beaux ces moments pleins de rêves magiques.

Nous passons 3 mois à vivre dans un bus penché car le terrain n’est pas encore choisi. Nous sommes sur le chemin quotidien des chèvres vivants ici. Ce qui nous permet d’être au plus près de ces bêtes qu’on aime beaucoup. Mais peut-être un peu trop près par contre. Puis un jour une pelleteuse arrive et nous avons l’opportunité de choisir le prochain lieu précis où nous pourrons aplanir le terrain en prenant en compte la proximité de l’eau et de l’électricité. Le lieu est choisi proche de la forêt, en hauteur et discret et toujours sur le chemin quotidien des chèvres. Ben oui on ne peut pas tout avoir et ici les chèvres sont reines. Même auprès de mes petits fraisiers qui n’auront jamais pu pousser car un jour voulant leur faire prendre plus de soleil ils se seront fait prendre par les chèvres. Ce terrain nous convient bien, pas accessible en voiture bien sûr que nous avons fait revenir de chez des copains à qui nous l’avions prêté.

Moi je suis alors devenue bergère sur le tas. Je m’occupe des chèvres, la traite, les petits, les grandes, le foin. Pendant que Rémy s’occupe de remettre en état les clôtures pour que les chèvres arrêtent de s’enfuir. Il fait inlassablement le tour avec une masse du fil de fer à la recherche d’une faille que les chèvres trouvent à tout les coups alors que nous, nous passons à côté sans l’apercevoir. Il s’occupe du foin aussi. Puis ensemble nous remettons en état aussi la salle de fromages en posant au sol et au mur du carrelage. C’est quand même plus facile à nettoyer que la peinture. On passe tout au carshare le matériel qui n’a pas été utilisé depuis la saison car, ça y est la saison reprend. Les chèvres après avoir gardé leur bébés plus de 3 mois vont enfin nous donner du lait à nous. Nous récoltons presque 50l, les bébés mangent maintenant eux aussi du pâturage et du foin. Les enfants instruits la plupart du temps avec moi passent leur journée à s’occuper de ci de là. Ils apprivoisent leur nouvelle vie sur place. Alors je découvre les joies du marché, les traites, le soin des chèvres et allié à ça l’instruction des enfants à laquelle je tiens. La vie est parfois un peu pénible. Mais il est agréable de vivre au rythme des animaux et de soi aussi. Beaucoup de notre temps libre est consacré à l’amélioration de notre confort. J’essaye de consacrer aux enfants un lieu pour eux ,qu’on aura nommé la cabane aux enfants. C’était un petit bâtiment encombré et sale de fiente et de poussière que j’ai aménagé comme je pouvais. Avec Gaya qui est la fille de François on s’essaye à l’amélioration d’un poulailler pour que les poules puissent faire leur œufs et poussins en tout tranquillité, puis aussi la création d’un potager avec l’aide de Rémy. Les garçons ne sont à vrai dire pas très intéressé par tout ça. Sur notre lieu Rémy est moi fabriquons un abris qui est presque attenant au bus, cela permettra d’agrandir notre surface habitable. Les enfants y élisent leur salle de jeu. Bon ben nous qui voulions y mettre un canapé pour faire de cet endroit un salon c’est raté !!! Rémy se permit de suspendre aussi une toile au bus qui nous protègera du soleil. C’est juste trop bien !!! Moi j’arrange un côté de l’abris pour que cela fasse décoré et donne un côté terrasse. C’est pas trop mal.

A la maison nous essayons alors de faire un planning selon les centres d’intérêts de chacun en essayant au mieux de s’allier à l’instruction. Bref ! de ressembler à une famille qui vie quotidiennement au même endroit. Nous découvrons avec déception que nous sommes d’une rigueur à faire choir un calendrier.

La vie au grand air s’installe bien, nous profitons de cet espace si agréable du Chambord. Et nous apprécions. Pour toujours notre vie ici nous faisons échange de bons procédés. J’ai quand même un vrai contrat d’employée agricole car j’accompagne François au marché et tout les soirs avec rigueur (la vraie) je suis auprès des chèvres. Et ça me plaît. J’aime aller les chercher là haut sur le plateau, loin. Chaque fois elles vont loin et me lancent le défi de les retrouver ces garces, avant que le soleil se couche. Il ne faut oublier personne. J’adore me retrouver avec elles le soir, leur parler à ces têtes de mules! M’extasier devant tout le lait qu’elles ont bien voulu me donner. Ou s’entêter à leur prendre car vraiment des fois on se demande ce qu’elles ont en tête. Vraiment ! Elle croient peut-être que je vais leur donner du grain sans qu’elle me donne leur lait ! Non mais Oh ! Donne moi ton lait ! S’iillll te plaaaaaiiiiiiit ! ARRETE DE BOUGER ! GGGrrrrrrrr ! Arrête ou j’appelle le grand méchant loup ! Alors j’aide du côté des chèvres. Rémy apporte du côté amélioration du patrimoine comme une barrière, nettoyage des espaces boueux ou chèvrerie. Puis pour que tout le monde profite du confort que l’on peut apporter nous décidons de nous atteler à la maison en construction de François. Alors de même dès que nous le pouvons nous avons fait, la deuxième dalle (celle de propreté, car la première avait été faite lors de notre premier séjour). Puis nous avons posé des tomettes deuxième vie au sol de la chambre de parent, de la salle de bain et une bonne partie du salon. Puis nous nous occupons de la salle de bain, alors le bac à douche, la faïence, puis la colonne de douche. Puis la pose de porte coulissante, d’une baie vitrée. Bref les travaux avancent et ça nous fait plaisir de pouvoir participer au futur confort de la famille qui vit ici : François , Gaya et Manou. Cette vie est vraiment agréable. J’entreprends de m’établir ici, et avec les groupes d’IEF avec lesquels on prend contact, j’organise une visite de la ferme, qui est un succès. Alors dans ma tête je pense à pleins de choses, vitesse plein régime enclenché, visite, initiation, soirée d’été enfants et marché de livre tout ça au milieu des chèvres. Il faut alors penser à encore d’autres améliorations du lieu. On voudrait tellement partager.

Mais à moi il me manque quelque chose. Nous sommes posé, nous avons pour ainsi dire du temps mais je n’arrive pas à l’exploiter. De fil en aiguille, de discussion en discussion et à la réflexion nous avons conclu, que les enfants devaient avoir une autre expérience. Celle de l’école. Alors que Eneko avait décidé de lui-même qu’il ferait sa rentrée de 5ème en établissement c’est nous alors qui avons décidé pour Ulysse et Eden de les faire découvrir l’école. Pour Elliott c’est tout tracé, il ne veut absolument pas et c’est vrai que l’école pour le moment ne lui apporte pas ce qu’il faut. Alors c’est lancé. Cela fait déjà 8 mois que nous sommes dans la ferme à nous épanouir mais moi il me fallait encore quelque chose. Les enfants étant une contraintes (eh oui j’ose le dire !) de temps et de garde (car ils ne se gardent pas tout seuls), je ne pouvais m’ouvrir à ce que j’avais envie de faire. Alors voilà, le temps se gâte, l’automne est là et bientôt l’hiver et de nouveau nous serons plus dans le bus qu’à l’extérieur. C’est le moment ! 3 de nos 4 enfants vont maintenant à l’école. Et la saison des chèvres est presque finie. Rémy allait déjà donner de son temps bénévolement à la Recyclerie de Montignac : Allez le pied Triez. Moi mon temps extérieur se cantonnait aux magasins, marchés et courses. Car il faut le dire que pendant cette période spéciale, les musées, les festivals, les bibliothèques ; c’est mort ! Cependant j’ai fait connaissance avec des supers marchandes (Ah ! Ah ! je me croirais revenir à l’enfance avec la dinette), les épicières de Thenon : Les pieds dans le bocal. Nous essayons aussi de rejoindre les groupes d’instructions en famille et leur sorties. Ce qui nous permet de faire d’autres connaissance, mais comme cela arrive juste avant la décision de mettre les enfants à l’école nous nous éloignons de ce cercle petit à petit, même s’il nous reste Elliott, qui fait du roller à Rol’Air Vézère et du Basket au club de basket-ball Lardin.

J’entreprends alors mes apprentissages et je commence par celui qui me tient peut-être le plus à cœur : la couture que j’ai déjà commencé en m’intégrant un peu aux bénévoles de la recyclerie grâce à Alice et Bérénice. Puis plus tard je m’inscris au cours atelier à Thenon chez des Toiles et des Faits avec la super rencontre de Sylvie. La couture est un domaine qui m’intéresse et me passionne énormément.

Rémy se trouve des activités de réparations qui s’intercalent entre la réparation du bus, du bricolage et travaux de la ferme et des activités du lieu. A tout ce qu’on projette d’y faire. Nous avons entre quelque temps de répit l’envie de bouger. Alors nous allons faire les visites des lieux alentours, à pieds en voiture, près d’ici ou plus loin.

L’enthousiasme baisse, peut-être en même temps que l’hiver nous amène la pluie. La saison finie et des travaux non effectués. Des frustrations certaines mais aussi des joies. Nous nous réjouissons cependant moins, quelque chose nous suspend. Alors la décision est prise, après un an de vie ici, nous avons décidé que nous repartirons sur les routes pendant la saison du printemps. Avec un tout nouveau objectif en tête. Nous souhaitons partir en mission humanitaire en famille à Madagascar !

Alors voilà la vie à la ferme du P’tit Cromagnon s’arrête là. Merci beaucoup à François, Gaya et Manou. Les routes nous rappellent.

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Penser à moi vraiment

Après 4 enfants, 4 congés maternité + 1 congé parentale rallongé et la décision de vivre une vie hors du commun qu’est la vie nomade en bus. A cela va s’ajouter l’instruction en famille des 4 marmots. Il était peut-être temps que je pense à moi , mais vraiment à moi.

C’est un fait je suis de nature à penser aux autres avant moi, un défaut et une petite qualité typique de la générosité. Je pense au bien être des autres et à leur épanouissement. Alors forcément s’il s’agit de mes enfants cela est une priorité. Et mon mari n’en parlons pas c’est évident. Qu’est ce qu’on ferait pas par amour. Ben simplement s’oublier pardi !!!

Voilà qui est bien… des envies passés dans l’oubli, des besoins passés en second, des projets mis en attentes, des activités commencées et restées là priant qu’on les termine. Bref pour quelqu’un de créatif comme moi de folies contenues, on pourrait dire qu’une pierre me cache.

Mon homme qui m’a fait preuve d’un grand amour m’a dit : « tu ressembles à une bombe prête à exploser, mais à chaque fois étouffée par quelqu’un ». Et attention quand il parle de bombe il parle d’une bombe de bonheur !

Lui comme les enfants a profité à ce que je fasse passer mes besoins après les autres, mais dans une famille nombreuse je ne fais que remettre mon besoin après celui-ci puis après celui-là puis l’autre et l’autre. Il me connaît et voit bien que je me perds et voit bien que je ne m’épanouis plus. Oui parce que avant, l’épanouissement et les besoins assouvis de ma famille m’épanouissaient ou me suffisaient, aujourd’hui je ne sais ce que ceux-là me faisaient. Mais maintenant il est clair que non et je deviens fade. Il l’a vu et moi non bien sûr, je ne vois rien je suis aveugle.

Une opportunité de vivre plus pour moi s’offre, j’hésite à la prendre « pour le bien du commun ». Alors mon homme me lance pour me faire réagir ou réfléchir et il a tapé juste :  » soit tu profites de pouvoir le faire maintenant au détriment éventuel de leur qualité de vie, ou alors tu prends soin d’eux comme tu le fais bien et tu attends d’avoir 50 ans pour profiter de ta vie! » POINT !!! Tout est dit : ça fait réfléchir hein ?!. Pour info j’en ai presque 35 d’années, mais ça ne se dit pas. C’est tout de même une preuve d’amour, enfin moi je le considère comme ça. J’en ai de la chance !!!!

35 c’est bien comme âge pour s’épanouir, pour bouger, pour tester, en fait ce serait sympa de vivre cette jeunesse. Bon alors il était temps j’ai failli louper.

Me voilà avec moi pouvant réfléchir tranquillement sans crainte d’être dérangée, de pouvoir mettre mes idées dans l’ordre. Serait-ce l’envie de dessiner qui me prends tout à coup, vais-je le faire ? Oui !!! Histoire de voir si le coup de pattes y est encore ! Ai-je envie de jouer de la musique, je ne sais pas trop attends j’essaye ! Ah oui ! En fait j’adore faire courir mes doigts sur les touches du piano. Ok il faut vraiment que je mette un ordre. Par quoi commencer.

Qui suis-je ?

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En route saison 2

Après 4 mois passés à la ferme du petit cromagnon, nous reprenons la route vers la Normandie où il me faudra de nouveau passer le contrôle technique.

Je leur fais tout de même une bonne frayeur. Je bloque mon démarrage comme ça on trifouille, on farfouille et on n’oublie pas de quoi je suis fait. Tu bidouilles un peu tu reprends les plans et comme ça de nouveau on refait connaissance. Et ouais c’était simplement ma pédale d’arrêt moteur qui était grippé, c’était génial !!!! Nous sommes le 19 février 2020 nous partons doucement mais dans le bus ils ne sont que 2 ! Et oui j’ai vu la voiture partir avec les 4 enfants, ils sont chez les grands-parents. Bandes de veinards les parents sont en solo !

Mon moteur V8

Premier départ molo seulement une heure de route car cela fait 4 mois que je n’ai pas roulé. Direction Périgueux. C’est vrai qu’ils on l’air beaucoup plus zen. Où va t-on ? Direction Poitiers ! Ah oui d’accord les parents se font une escapades au Futuroscope tant qu’à faire sans les enfants ! C’était dingue arrivé là bas au bout de 2 grandes heures de trajet. Le parking sur lequel je devais me poser était fermé ou plutôt en travaux. Bah ça met un peu de piquant, de dernière minute c’est tendu et c’est toujours le même discours.

mais ils y sont quand même et il s’aiment toujours

Puis finalement hop direction Le Thuit-Anger. Entre temps nous avons rencontré un jeune garçon et sa mère qui ont gentiment déposé un coulis de fraise et un sirop mmmhhh ! Les parents ont succombé. Bon plusieurs fois ils se sont laissés aller, je les ai vu revenir avec du pain et du chocolat à tartiner. C’est pas le tout mais j’ai un contrôle technique à passer moi ! Je ne veux pas vous mettre la pression mais je veux voir si vous avez pris soin de moi.

Arrivés à Thuit-Anger directement quelques travaux de dernière minute et Hop garage au même endroit que l’année dernière. On ne change pas une équipe qui gagne. Le garage poids lourds bernayens. Et puis bah ! Je reste coincé dans le garage pendant 2 mois quasiment. Oui confinement même moi !

La yourte
la cueillette des fraises

Ca tarde pourtant la famille a hâte de repartir sur les routes je ressens jusqu’ici leurs ondes. Ce confinement Covid est pas bon pour les affaires. Bon aller c’et reparti ça y est le déconfinement à 100km c’est quoi ? Alors je veux faire 100km !!! Et voilà nous voici à LA Ferme du TANGA à Longny au Perche. Et là il y a un coup de foudre. Les 2 familles s’entendent à merveille ! Vais-je rester là encore pendant 4 mois ? Non. Il s’y passe beaucoup de chose, je vois énormément de fraises, des jeux, des travaux des belles nuits arrosées.

la ferme du Tanga

Mais on n’y restera pas 4 mois. Le lien d’amitié est tissé et l’envie de prendre les routes est bruyante. En attendant le déconfinement total les familles vont se promener. Les enfants auront leur temps de découvertes autant pour les grands que pour les petits.

Parc animalier d’Ecouves

Et C’est PARTI !!! Déconfinement annoncé ! Direction La BRETAGNE ! En passant par Saint Denis sur Sarthon où les enfants découvrirons un méga super skatepark jump. Le bus passe mais pile poil.

Nous faisons la découverte d’une application vraiment sympa. C’est Geocaching à présent certaine ballade prenne une autre dimension. Bon parfois trop.

La chèvre angora

Nous faisons halte dans une ferme où la chèvre angora est splendide. Une belle balade en vue. L’animal star est l’âne d’où il tire leur lait pour en faire des produits. Les fruits de la balade sont récoltés et une description de certains arbres encore une fois oublié mais cela va certainement rentrer un jour.

Le lac de Saint Aubin à Pouancé
découverte de l’application Géocaching

Nous faisons halte obligatoire dans un lieu précis pour recharger en eau et décharger en eau sale environ tout les 4/5 jours pour être bien. Et là je ne sais pas où on est mais le lieu est sympa fleuri et ludique pour les enfants qui ont besoin de bouger. Bémol c’est que on dirait il y a personne dans ce village sauf une maison de retraite alors c’est étrange tout ces aménagements.

Promenade de cet étrange village mais sympa car arrêt pour l’eau et vidange.

Et nous arrivons pour la Bretagne par le nord de la Loire Atlantique où nous irons voir des plus anciens amis ce qui nous fera le plus grand bien.

Nous arrivons par Saint-Lyphard, Herbignac, La Baule, le Croisic et Guérande

Après des kilomètres et des heures d’attentes nous voici arrivés à la limite de la Bretagne mais nous on dit déjà Bretagne. Nous arrivons à Saint-Lyphard exactement à Kerhinet un endroit atypique à visiter. Nous avons une pseudo autorisation pour stationner pour 2/3 jours car il n’y a pas encore trop de touristes. Alors il y a des anciens amis qui rendent visite au bus, des minis goûters enfin bref le covid rend un peu fade ces visites mais on fait comme on peut. Et pendant ce temps là on m’allège. Et oui ! Vente de la machine à laver qui d’après n’est pas rentable en place occupée par rapport à la fréquence d’utilisation. Bien raison, le choix est pri de faire des détours par les laveries automatiques plutôt que de perdre quasi un 1m².

Les marais de la Brière, Bréca.

Une place de parking exclusivement réservée pour le bus chouette place. Une visite guidée en chaland à travers les marais. nous avons aperçu une couleuvre et pleins d’oiseaux. visite très instructive Attention les moustiques arrivent !

Nous avons été accueilli à la ferme du clos Mouchard chez Agnès. Elle a des cochons, des chevaux, des chèvres, des poules et poussins, des chats et des chiens. Alors nous en profitons pour revoir Guérande et sa ville intramuros sans oublier bien sûr Le Croisic la côte sauvage et les quais et la plage de Saint-Nazaire. Ensuite le départ Bretagne la vraie soi-disant.

LA BRETAGNE

On commence par s’arrêter à la Roche-Bernard, une visite s’impose. Une idée émerge. Voudrait-on me remplacer par un bateau. Je n’espère pas, cette famille me plaît bien alors bon si je peux rester avec eux c’est autant ce que j’aimerais.

Le lendemain je les emmène alors à bon port et décide de ne pas faire trop de blabla, cette idée du bateau m’angoisse un peu. Nous voici alors à Carnac pour une petite semaine. Ce n’est pas encore les grandes vacances alors pour le moment les parkings ne sont pas encore pleins. Mais ça ne saurait tarder. En attendant mes petits habitants vont découvrir Carnac et ses menhirs et autres cailloux magiques.

Les alignements de Carnac

Ils me laissent au parking alors à eux s’impose une marche de 40 minutes pour rejoindre la plage. Elle est méritée. Dans la ville de Carnac sera achetée la mythique chemise bleue de Eden qu’il aura bien du mal à quitter pour au moins la laver. Dans la ville de Carnac aussi on retiendra cette chasse aux trésors sans trésors ! Moui ! Les aléas de ne pas être en vacances en même temps que les autres. Les cachettes n’étaient pas encore prêtes mais à l’office du tourisme on te vend déjà les parcours. Quelle arnaque pour les enfants ! Nous quittons Carnac sous l’affluence des vacanciers qui inonde les parkings et la plage. Nous partons destination Pontivy.

Pontivy

Arrêt sur le côté herbe et ombragé. Vue sur la rivière et accès quasi direct à la piscine municipale. Alors les enfants c’est cool hein le bus ?!! Il est sympa ce Setra oui ! Les voilà partis à visiter la ville Napoléonienne. Visite guidée de la partie médiévale, balade, pique-nique, et… piscine et piscine. Ah madame à trouver le magasin du vide-grenier permanent. Cette ville est bien sympathique. On y retient qu’il souhaite garder leur magasins.

Et comme souvent une bien belle rencontre Nicolas le coiffeur, il a pu redresser les cheveux de l’aîné. Je crois qu’il était temps. Nicolas contact gardé. Qui nous mènera à notre prochaine étape : direction le lac de Guerlédan.

Une randonnée autour du lac de Guerlédan thématisé sur la roche.

Un parking vaste où l’embarras du choix pour me garer à fait longuement hésiter mes propriétaires. Ouf je peux enfin poser mes roues, et les aînés s’enfuient derechef poser la tente à proximité du bus. D’accord ce soir il ne dorment pas avec nous. Alors ici nous avons le droit d’être posé à 5 minutes de la plage, fourni avec un square et un snack. On va pouvoir s’y faire ! Allez-y, profitez ! Moi j’ai 150 chevaux à reposer.

3 jours plus tard je sens qu’on me secoue un peu, on remet de l’ordre et hop voilà qu’on redémarre. Pas très loin apparemment. En bas du lac près du musée de l’électricité. Ok une visite instructive se doit. Il s’agit d’un musée pour découvrir comment fonctionne l’énergie hydroélectrique. Ensuite on y voit divers accessoires pour la distribution de l’électricité, puis on continue sur l’évolution et le progrès qu’ont amené l’électricité : les machines, la technologie, le confort. Puis le téléphone portable que les enfants ont à peine reconnu car le nokia 3310 est un objet du musée. Hum ! Hum ! Le nokia est plus jeune que moi…

Les hauteurs du lac de Guerlédan

Puis en fin de journée on se pose sur une petite aire où forcément la balade du lendemain titille. Et le lendemain devinez quoi les voici en route pour une autre balade type géocaching. Sur leur route ils croiseront l’âne brasseur avec qui ils discuteront bière et randonnées et croyez-le, cela leur donneront encore une idée. Non mais vraiment !!! Ils sont incroyables, je vais vraiment me sentir seul moi. Ils pensent maintenant à voyager en âne. Bon heureusement ils ne peuvent pas faire ça toute l’année. Allez partons d’ici !

Notre prochaine destination est un peu féérique. Nous allons à Huelgoat. Visiter une certaine forêt de granit qui va normalement nous rappeler le Sidorbe du Tarn.

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L’incroyable aventure en bus

Notre aventure en bus nommé la banane mais parfois Totobus et d’autres fois poussin. 6 en bus : Rémy, Anja : les parents et leurs enfants Eneko, Elliott, Eden et Ulysse. Un changement presque radical s’effectue lors de la décision. D’abord ils mettent au courant leur entourage, ce n’est pas facile car il y a eu de belles relations créées entre adultes et les enfants : les copains. Ils s’en iront mais reviendront évidemment les contacts ne sont pas coupés. Puis la famille. Des surpris mais pas tant que ça. Des inquiétudes évidemment mais surtout du respect.

Nous voilà de nouveau à Cuzac aux fêtes de fin d’année 2020

Ensuite s’envient la maison en location qu’il faut vider. Pour que plus tard cela rentre dans le bus. Alors vient l’apprentissage de la séparation « d’un million d’objet », cela paraît énorme en tout cas. Des peluches, un service à fondu, pleins pleins de livres, beaucoup de meubles, le canapé hyper stylé vert pomme et bleu ! Les doubles vêtements, la grande table de famille, les jeux d’extérieur, nos plantes, pleins de jouets, des CD collectors, des objets inutiles mais qui avaient une valeur sentimentale, des chaises, le frigo, le lave-vaisselle etc….

Puis la transition se fait en passant par par le biais des maisons des grands-parents en attendant les travaux. Ce qui évoque un déménagement, un changement d’école, pas d’installation définitive, pas d’achats inutiles surtout ceux qui n’iront pas dans le bus. Et alors en conséquence une autre façon d’être. . . Déjà la magie s’opère. L’attachement aux objets se ressent beaucoup. Au moins seuls ceux qu’ils ont gardé ont vraiment une valeur essentielle aux yeux ou au cœur. ils arrivent plus facilement à faire des concessions et l’espace restreint les y oblige.

Puis enfin l’emménagement, dîtes donc c’est petit ! Heureusement il fait beau et les enfants sont toujours dehors car les parents ont encore beaucoup à bricoler avant de s’engager sur les routes. Ils avancent lentement et s’agacent vite car tout le monde est pressé de prendre la route.

L’aménagement départ

Alors comment se passe cet incroyable voyage raconté par maman Anja.

La première partie : le commencement est raconté cela se passe tel que ça avec un sympathique trajet épisode 1 puis épisode 2.

Un an après Il sera temps de passer à l’étape supérieure. Nous avons pris nos marques et bien sûr il y a des hauts et des bas comme chez les sédentaires. Mais nous sommes nomades et l’esprit aussi y est. Lorsque nous nous réveillons nous faisons chaque matin notre lit et devons le replier ainsi que celui d’Eden sinon on ne peut pas circuler. Si nous avions l’intention de prendre un petit déjeuner seuls c’est souvent raté car l’odeur des tartines grillées, du café ou chocolat chaud réveille généralement rapidement au moins les petits. Et si ce n’est pas ça ce sera la porte du placard qui s’ouvre ou alors le sachet de brioche ou de céréales. Heureusement que le petit déjeuner peut selon notre gré traîner ou pas. Il suffit de dire : »bon allez aujourd’hui c’est dimanche ». Et on profite et de la boisson chaude et du câlin matinal. Seulement dommage que les enfants ne tiennent pas très bien leur tasse de chocolat chaud ! 😀

Nous consommons désormais beaucoup moins. Les objets à la mode suscitent aucunement notre intérêt on les voit et cela s’arrête là. Les achats compulsifs sont très rares et lorsqu’il y a eut méfait accompli ce sont toujours des objets utiles. Nous avons un petit frigo donc les courses sont en conséquence et nous préférons maintenant le marché que les supermarché. Nous consommons le plus possible local mais impossible d’arrêter le rhum, le café, les bananes, les oranges et clémentines et l’huile de coco, peut-être d’autres choses dont on ne se rend pas compte. Nos placards sont plus souvent vides que pleins pour ne pas stocker et risquer de perdre.

Nos enfants et nous même savons aller vers les autres, bon les deux plus petits pas tant que ça, un temps d’adaptation est demandé. Mais dans tout les cas nous avons appris à échanger, à dialoguer et à consommer le moment présent avec les gens que l’on rencontre et que nous allons quitter. Les enfants de bases s’adaptent très vite mais ils auront en plus leur yeux et leur curiosité de vouloir s’adapter à des routes, des villes à découvrir, des balades, des forêts, des fermes avec le respect des animaux, des cultures à respecter aussi des gens différents de nous et d’autres pareil. De nouer des liens et savoir dire au revoir.

Les routes sont toujours un moment d’appréhension : la peur protège du danger. C’est tout de même la maison et la famille qui roule sur le bitume et sur ces chemins parfois un peu trop pentus. Mais souvent ça vaut le détour. Parfois non. Mais Papa le chauffeur a quand même pour sûr beaucoup plus d’assurance, « il maîtrise c’est sûr ! »

Nous avons rencontré des gens, des amis, des paysages et oui la vie nomade est riche.

Nous avons approuvé de loin notre choix et aussi douter de notre choix. Mais finalement je pense que tous ça c’est normal tout le monde se remet en cause et se pose des questions.

Nous avons pu visiter différents lieux de France. La ville, la moyenne campagne, la petite campagne. Les montagnes, les vallées, la mer, les musées, les bibliothèques, les parcs, les forêts, les châteaux, les randonnées, les fermes bref tellement de choses qui se présentaient à nous. Nous avons pu nous faire des connaissances et des amis, des rencontres inattendues, des découvertes et nous nous sommes rencontré nous même aussi.

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Devine

MAINS DANS LE SAC

Ils peuvent y jouer sans parents s’ils sont au moins deux.

Il faut :

Un sac opaque en tissu de préférence

Un joueur va chercher un objet de la maison le cache à l’intérieur du sac. L’autre joueur va essayer de le deviner grâce au toucher en mettant sa main à l’intérieur du sac. Trouvé ? ! Bravo à l’autre alors ! Ou alors plus dur.

L’ANIMAL DE MES PENSEES

jeu à deux joueurs et +

Un joueur pense à un animal et le note s’il y en a qui triche ! Ensuite les autres joueurs doivent le deviner en posant des questions. Cependant certaines règles sont à établir. En voici :

Un joueur pose une question et celui qui fait deviner ne peut répondre que par Oui ou par Non (a t-il le droit de dire « presque? » ou « précise »)

Quel est le joueur qui peut donner une réponse ? Seulement celui qui a posé la question ou les autres aussi. Pour nous à chaque animal on se donne le droit de faire 2 propositions à chacun de choisir son bon moments (sauf les petits).

Dans quel ordre sont posées les questions dans quel ordre sont données les réponses ?

LE BON NOMBRE

règle selon l’âge.

Avec les – de 5 ans de 1 à 15 je lui dis de deviner mon nombre secret : il est plus petit que 9 et plus grand que 7. Mine de rien ça fait travailler.

Avec mon 9 ans de 1 à 50 il a le droit de me poser 5 questions (je peux répondre par une phrase complète) et de me proposer 5 réponses, ensuite je passe de 50 à 100, puis de 1 à 100. Ou alors je réduis le nombre de réponses.

Avec mon 12 ans de 1 à 100, il me pose 5 questions par lesquelles je réponds par Oui ou Non. Il me propose 3 à 5 réponse selon comment on est joueur.

Pour jouer seulement entre eux, je propose qu’il fasse un pendu avec le même système qu’avec les lettres sauf que de 1 à 100 on ne donne pas l’ordre des chiffres. C’est à dire que un joueur propose un chiffre l’autre réponds par exemple non. Cela veut dire qu’il n’y a pas ce chiffre dans son nombre et inversement s’il répond oui le chiffre y est dans son nombre mais il ne dévoilera pas l’emplacement.

JOUEZ-BIEN !

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Molky version 3 niveaux

3 enfants : enfants 1 : 3 ans et demi qui sait reconnaître les chiffres, enfant 2 : 7 ans et demi qui additionne vite et enfant 3: 9 ans et demi qui multiplie vite. Ou pas… bon il faut que vous soyez là.

1 jeu de Molky

Alignez les bâtons de molky dans l’ordre croissant en utilisant le bâton à lancer en tant que bâton zéro.

Placez les enfants en ligne à peu près 8 mètres en face. Vous pouvez toujours les décalez d’un mètre ou deux selon le niveau que vous évaluez

Ils devront aller chercher la bon bâton de molky selon l’opération que vous allez émettre.

Exemple : vous dites au et fort « 3 et 6 »

enfant 1 devra aller chercher le bâton 3 et le bâton 6, enfant 2 devra aller cherche bâton 9 (3+6), enfant 3 le bâton 1 et bâton 8 (3×6=18, 1 et 8)

Attention des fois il faudra se battre pour le même bâton.

Pour les points gagné à vous de voir ce qu’il vous convient. Selon le critère : le premier revenu, la bonne réponse, erreur, le dernier arrivé mais bon.

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La ferme de François

Le ptit Cromagnon

Le Petit Cromagnon

Nous avons eu l’adresse grâce a un des habitant de Kuna Yala été 2019. Nous avions déjà pris contact avec François pour venir, il nous accueille avec plaisir, puis nous avons reporté au gré de nos avancés kilométriques et projets imprévus. Finalement l’arrivée de la pluie a eu raison de nos visites et découvertes. Il était temps de se poser un peu, de souffler et de préparer le bus pour l’hiver, car pour le moment il n’était pas de chauffage digne. Alors c’est parti ! Direction Le Petit Cromagnon pour quelques semaines.

Arrivés là bas, il pleuviote et la brume nous accompagne.

Pour y arriver nous avons dû passer par quelques routes de campagne où nous espérions ne croiser personne, puis après cette difficulté on ajoute une pente et les bois comme ça pas de visibilité, c’est encore plus chouette ! Surtout que l’on arrive à la fin de la journée donc il est temps.

Puis enfin nous arrivons au « quartier ». Pour accéder à son portail il y a un chemin caillouteux et boueux en pente bien montante sous des châtaignier un peu bas. On y est presque mais est ce qu’on passe. Je décide d’y aller en éclaireuse. Je monte regarde en arrière et décide que le bus passera, les branches basses sont les plus fines, je vais pousser plus loin mon exploration j’ouvre le portail en piteux état et là je me sens un peu perdu. La brume, des bottes de foins recouvertes de bâches noire, un vieux tracteur, un camion qui ne doit plus rouler, une bâtisse où il ne reste que les murs et le toit où l’intérieur est remplie de bazar, puis au bout du chemin un hangar avec un silo sur le côté de l’entrée. Bon allez on va chercher quelqu’un. Personne ne répond et avec cette ambiance bien grise un visage d’un vieux paysan grincheux et plutôt désireux de rester seul se forme dans ma tête. J’entre dans le hangar, la porte si on peut appeler ça une porte claque derrière moi et me fait sursauter moi et … des animaux… du coup surprise je sursaute une deuxième fois d’affiler. Il y avait 3 poneys, des chèvres, des poules, des coqs et des poussins. Bon j’appelle dans le noir mais il n’y a personne qui me répond. Bon allez je sors de là, je fais peur aux animaux. Je sors je ne vois rien d’habitable, normalement François m’a dit qu’il habitait sur place. Bon je retourne au bus, on téléphone et pas de réponse. Peut-être ne sommes nous pas au bon endroit mais il n’y a pas de raison. La boite au lettre est bonne et il s’agit bien là haut d’une ferme, il y a l’air d’y avoir du terrain et il y a des animaux. Je rappelle toujours personne. Nous décidons de stationner en bas du chemin tant qu’il n’y a pas de réponse même si nous devons dormir là de toute façon nous sommes plus en état de conduire pour aller ailleurs nous avons failli nous embourber déjà deux fois.

On décide d’attendre en bas. Nous avons enfin François au téléphone et il arrive, il m’a dit que de toute façon il habite sur place. Forcément il faut imaginé la tête que je fais. Il faut imaginer ce qu’il se passe dans ma tête avec l’imagination que j’ai… enfin bon quand même.

François arrivait la nuit était déjà tombée, on s’installa assez rapidement sur le côté du chemin comme ça on ne gêne pas pour le passage. Il fait nuit et il pleut un peu. On fait connaissance assez brièvement, les prénoms des enfants, ce qu’il fait, d’où on vient nous, bref, demain on y verra plus clair. Il nous invite tout de même si l’on veut à la traite des chèvres du soir. On verra bien. Malgré l’appréhension que j’ai eu en arrivant François nous ouvre grand les bras et ne ressemble pas du tout à un grincheux.

Le lendemain, effectivement on y voyait plus clair. Il faisait gris mais il ne pleuvait pas. Il faisait un gris clair et presque lumineux. On fait connaissance, son activité, sa vie, la notre, les enfants dont le contact s’est fait d’un coup ; ce sont des enfants. Quelque chose en arrivant ici s’est déclenché, nous étions destinés à nous arrêter ici, pour quelle raison ? Sa maison était en contrebas la veille j’y avais aperçu des décombres mais entre ceux là il y avait bien une petite maison habitable. Il y avait des travaux à faire certes mais il y avait cette petite maison. A nos yeux le terrain est magnifique, les animaux les enfants qui jouent François qui dégage une aura apaisante, on se regarde et on est content, on se dit qu’on sera bien ici pour quelques semaines. Surtout de au vu de notre dernier endroit où l’on avait voulu se poser là ici ça fait paradis. Quelques semaines de paradis pour se poser et installer notre appareillage pour l’hiver. Car nous sommes attendus aussi en Vendée pour début Décembre pour y passer l’hiver. On était au milieu de l’automne. Et nous sommes restés presque 4 mois…

Nous avons vécu avec un troupeau de chèvres quasi en liberté, qu’il fallait parfois aller chercher car elles s’en allaient trop loin. Nous avons appris à traire et à faire du fromage. Nous vivons avec des poules et coqs en liberté qui chantent la nuit si on a le malheur d’allumer une lumière dans le bus. Nous en avons mangé aussi. Il y avait aussi deux jeunes cochonnes laineux dans un grand enclos et un jour elles en sont sortis et n’y sont pas retournée de tout notre séjour, elles ont en fait des dégâts et vivaient au milieu du troupeau de chèvres. Puis les 3 ponettes. Nous avons fait des travaux de maçonnerie, du rangement, remplir, vider remplir vider au moins 10 remorques de cailloux et de terre ; que de bons souvenirs. Nous avons appris la vie de François et ça nous collait bien. Une belle connaissance qui nous a apporté de jolie et choses dans notre vie. Nous étions déjà pour l’apprentissage d’une vie simpliste et nous y avons ajouter grâce à François une vie authentique et vraie sans rien de superficiel. Nous arrivons à parler sans tabou.

Nous avons aimé François et ses enfants, nous avons fait de super visites de la région de la Dordogne, un patrimoine beau et riche.

La maison forte de Reignac

Nous avons aussi pensé à rester, cet endroit respire la plénitude et donne envie de donner ses œuvres et ses heures. Mais nous sommes habités par le désir de découvrir tout les horizons. Alors nous décidâmes de mettre une date butoir de départ. De profiter du lieu comme en peut tout en sachant qu’un jour on partira.

Les produits de la ferme

Nous avons passé un séjour entier sous la pluie de l’automne et de l’hiver. Mais nous n’avons pas retenu ça. Nous avons installé un poêle sous la pression de François qui disait qu’il fallait se presser c’est une question de jour avant le froid. Et puis ça nous fera du bien. Et il a bien eu raison, le froid était bien là le lendemain de l’installation du poêle. Et genre un bon froid, pas de la gnognotte où les pulls suffisent. Nous y avons passé d’agréables moments en famille et en amis. Des apéros aux divers anniversaires, des fêtes d’hivers, ou simplement pour le partage avec du pain, du fromage, du soda, du vin, de bonnes tasses de chaï et des légumes du marché à croquer.

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La route en cadence

Nous avons quitté le nid d’été de l’Hérault pour faire une halte dans le Tarn vers Albi.

En quittant le nid nous sommes repassé par le lac du Salagou qu’on a vraiment aimé. Cette fois ci nous y sommes restés 3 jours. Balades, baignades, et en cadeau une morsure d’origine inconnue (mais peut-être araignée) qui a fait un peu gonfler la main. Le lac du Salagou nous plaît énormément. Son paysage aux couleurs vives rougeoyantes contrastants avec la couleur du lac et de la verdure ; c’est simplement dépaysant. Nous nous sommes posés là bas comme à un repos avant la course.

Lac du Salagou

Pour la suite, il fallait une suite donc tracer une route à suivre. C’est toujours un peu compliqué. Il faut que la destination ne soit pas trop loin car le chauffeur à une endurance de une heure environ pour qu’elle soit prudente. Il faut aussi qu’il faut qu’elle soit accessible pour la taille de la bête et qu’elle plaise. Promenade, visites, parc etc… Bref à chaque fois l’examen de la route se fait via la carte et ensuite via internet et ensuite examen de la destination. Je suis notée attention ais-je réussi mon contrôle ou pas. A chaque parcelle où la route sera compliquée ou délicate je perds un point, alors pourvu que la destination soit bonne.

A chacun son fardeau, moi la route lui la conduite. Mine de rien, une fois que la route est tracée c’est à son tour de jouer. Une fois que le bus est démarré il faudra aller au bout car les demis tour et les arrêts ne peuvent pas se faire partout. Et lui il a sous ses mains la responsabilité de la famille et de la maison. Donc vigilance à toute épreuves.

Et quasiment à chaque fois il en écoulera des tensions, soit sur l’heure du départ, soit sur la destination, la route, le temps qu’on y restera, le confort bref il y a de quoi discuter. Et dans tous ça ajouter un soupçon de brouhaha et l’absence de coopération de 4 enfants et la recette du chef est prête.

Arrivé sur place, il faudra s’accorder sur l’orientation du bus, puis sur la manière de le faire. Le bus enfin garé, chacun sa façon d’opérer. Si le plus petit ne dort pas (qui soit dit en passant généralement se réveille à la coupure du moteur) il faut qu’il sorte immédiatement pour voir quelle activité il fera. « voyons quelles frayeurs vais-je pouvoir faire cette fois-ci à mes parents ? » Pour Eden il va falloir qu’il vienne au plus rapidement coller maman de laquelle il a été séparé par l’espace d’un siège puisque souvent je me mets à l’avant pour aider notre chauffeur à atteindre la destination. Elliott quant à lui il faut qu’il assimile qu’il est dans un nouveau lieu et s’il pouvait le faire en dehors du couloir pour ne pas gêner la circulation ce serait pas trop mal, car il y a du mouvement et c’est petit ici. Moi je remets en place le nécessaire, la fontaine à eau, le garde manger, les toilettes, les bacs à eau pour laver les futures mains sales, car sinon j’aurais le droit « maman ! Je veux …. »

Ensuite viendra le moment du ; on fait quoi ? Il faut qu’on se mette d’accord. Certains s’étaient vu lézarder donc vont avoir du mal à adhérer à la proposition d’une visite, d’autres étaient plus partis pour activité donc idem, d’autres chialent simplement parce que à leur âge se permettent de faire ça sans être ridicules et sans raison. Moi généralement je ne suis jamais prête pour le on fait quoi. Partager entre l’excitation des petits qui va se transformer en colère, le devoir de faire l’école aux grands, l’envie de me promener et de rencontrer des gens et celui de raconter ma vie sur le blog. Aller ce sera visite. Ensuite on improvise jusqu’au prochain départ.

Nous avons dernièrement rencontré 2 métiers :

Un menuisier ébéniste à Camarès. un magnifique boulot et on ne peut pas le rater en se baladant dans le village, son atelier nous saute au yeux. Ses volets ses portes sa décoration extérieure porte la marque de son travail. Travail sobre mais raffiné et délicate tout en Douglas. Une discussion d’une heure sur le bois, le travail, la vie et son village.

Camarès

Une vitrailliste dans l’atelier de Marion à Vitrac. Elle confectionne artisanalement les vitraux mais surtout restaure à échelle humaine les monuments du coin. elle a pris le temps pour nous montrer comment son travail s’effectue, la minutie avec laquelle elle procède et la patience. Une discussion et découverte d’une heure et demie. Nous qui avons été séduit par la collégiale d’Uzès et la cathédrale d’Albi nous pourrons désormais avoir un oeil connaisseur sur les partie vitraux des monuments qu’ils soient églises ou d’ailleurs.

Le Sidorbe

Quand les destinations reçoivent 20/20, comme celle de Saint André de Valleborgne. Nous y restons généralement un peu plus de temps que prévu. Ou alors le Sidorbe qui plaît à tous. Pour moi ce fut un paysage magique, en fait j’avais l’impression d’être dans le dessin animé de la Reine des neiges, dans la famille de Kristoff les trolls rochers. Allaient-ils se reveiller ? Et moi quand c’est magique et mystérieux c’est tout bon. Eneko lui s’est donné joie de tout grimper, escalader se perdre au milieu des rochers. Elliott s’est testé : ses limites, ses capacités physique et téméraire (non). Les 2 petits eux ont pour leur part fait un gros cours sportif sur l’équilibre et la force. Rémy est un randonneur et les sentiers ne manquaient pas. Alors Oh Joie ! Ce lieu calme du mois de septembre nous a plus. Le seul bémol a été que les grands cherchaient un coin où se baigner. Sidorbe : ressource de granit et leçon sur la formation rocheuse de cette ressource.

Après avoir séjourner un bon moment à Orban d’où nous avons fait route vers le Sidorbe, nous sommes maintenant à Técou, à quelques kilomètres chez l’ancien propriétaire du bus. Des gens très généreux et gentils. Où je pense que nos yeux et nos esprits vont encore se remplir de découvertes. Déjà Elliott a conduit un tracteur. Quelle fierté il a eu !

De Técou nous y sommes restés 2 semaines environ. Nous y avons reçu les cuves à eaux propre, le prochain casse tête. Il a fallu vider toute les soutes pour y faire de nouveau un tri pour pouvoir y entrer nos cuves de 600L. Nous avons fait à partir de Técou des visites alentours. Dans une sérénité agréable. Est-ce l’expérience qui nous félicitait enfin. Nous avons pourtant visité des patelins perchés accessibles par des routes pas toujours simples. Nous avons commencé par Lisle-sur Tarn où nous avons passé 2 jours simple visite + parc. Les enfants étaient mélangés à d’autres ravi de profiter encore du parc avec la rentrée passée et ce dernier mois d’été. Nous avons ensuite visité Castlenau de Montmirail. De là on sentait les enfants un peu fatigués de visite de ville, les architectures et les ruelles les intéressaient beaucoup moins. Finalement nous avons compris que la rentrée étant faite, les villages sont vides, les jeux de pistes pour enfants fonctionnent plus puisque les boutiques estivales sont fermées et cela donne une image moins agréable et lasse les enfants. Pour autant on ne lâche pas l’affaire c’est le moment encore de flâner dans ces jolies ruelles quand l’été sera fini en effet elles n’auront vraiment plus d’attrait.

Puycelsi

Alors nous poursuivons vers Puycelsi où là l’activité fut la randonnée qui fut longue et pas facile avec ses dénivelés mais tous fiers de nos cueillettes de fin d’été et de l’épreuve sportive. La visite du village plu aux enfants. Celle-ci accueille des enfants de classe en visite alors les jeux de pistes sont encore fonctionnels. Et c’est vrai que le village avait de quoi nous écarquiller les yeux.

Ensuite nous avons fait route vers Bruniquel où la pluie fit son apparition. Dommage le village en fut un peu pénalisé mais nos yeux avertis ont tout de même trouvé de quoi se régaler. Et puis nous sommes venus ici pour visiter le château, qui fut franchement intéressant, pour tout le monde.

Bruniquel

Après avoir passé ces quelques jours à rouler et rouler et visiter, marche arrière, un tour en scierie pour refaire le plein de copeaux de bois pour nos toilettes sèches, direction magasin pour refaire le plein, ce fut très pénible et d’ailleurs le soucis de se garer en sera très souvent ainsi. Retour à Técou où l’on profite en se posant un peu et pour faire de menus bricolages pendant que les enfants profite d’un grand jardin pour jouer au kart, au ballon, au trampoline et aux chamailleries.

Après avoir partager un bon repas avec nos hôtes nous quittons le lieu pour sortir du département et flirter entre le Tarn et Garonne et le Lot. Direction vague vers Fumel. Nous sommes passé par le MontAigual où il y a un observatoire du ciel. Nous nous sommes régalés car le ciel était clair. Le seul hic ce qu’il faut savoir c’est que c’est encore mieux quand la lune n’éclaire pas. Mais nous avons vu quelques galaxies et étoiles intéressantes. GAP 47

Gare de Beynac-Veyzac

Nous devions partir en direction de la Dordogne afin de la découvrir tranquillement. Mais finalement nous partons vers le Lot afin de faire quelques travaux pour préparer l’hiver et nous mettre enfin autonome en eau dans un camping où apparemment nous serons tranquilles pour le nécessaire électricité et eau contre une modique somme. Ensuite nous devrions être bien pour visiter la Dordogne ; le Périgord sera à nous. Sans oublier que nous sommes passé par un bonhomme vraiment passionné du potager surtout des citrouilles. Un coin tout juste magique digne d’un animé.

Il n’en sera pas ainsi. Dans le camping nous ne nous sentons pas bien, pas à notre place et gênants. Nous voulions aider mais la situation est compliqué. Après une semaine nous partons et devons presque la même sommes que ce qui était prévu sur un mois. Bon certes il faut passer aussi par des mauvaises histoires pour apprécier les bonnes. Et l’avantage d’être nomade c’est d’être libre là ou ailleurs.

Nous décidons de faire quelques routes encore avec notre Banane roulante. Nous passons par Lacave pour visiter Préhistodino qui a été vraiment ludique. Les enfants après une visite de plus d’une heure ne se sont pas lassés, il faut quand même porter le dernier pour qu’il soit à hauteur de tout voir. Et comme il est curieux… Nous allons fêter Halloween à Lavergne au Labyrinthe du Minotaure. C’est une sortie très instructive hors halloween nous l’avions déjà faite. Si vous voulez visiter le Lot pourquoi pas terminer par ça pour savoir si vous avez tout suivi. Puis nous resterons 2 jours à Rocamadour. Bah oui ! Quand même nous avons vécu dans le Lot mais nous ne sommes jamais allés visiter Rocamadour. 2 jours qui tombent pile poil car ils sont en travaux et pour le coup les parkings sont gratuits, mais attention dès 2020 ils seront tous achevés et là ça pique, prévoir au moins 10€ de parking et sans une seule borne d’eau à ce qu’on a vu, les fontaines étaient fermées. Sinon le coin est très relaxant et merveilleux.

Rocamadour

Et nous nous dirigeons enfin vers la Dordogne. Nous avons un point de chute. Un quelqu’un que quelqu’un nous a conseillé. Nous comptons y rester un peu entre travaux et visite, mais ne pas encombrer trop longtemps. Nous ne savons pas encore que nous allons rester un peu plus longtemps. Car affinités et découvertes seront en harmonie. Je vous raconte ça là.

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Gros comme un camion

Mes sales gosses ou mon mec à la con 🙂

Pourquoi je lui dis de vider le reste du biberon dehors, et forcément il va le vider à l’entrée de la maison (le bus) là où on mettra le pied.

Le bus est de travers fais pipi assis… Je t’avais dis de faire pipi assis ! Merde !!!

Quoi ?! Mais vas-y bats le tant que t’y es ! Ça fait une heure que je te dis de lui changer la couche. Tu trouves étrange maintenant qu’il y en ai partout !

Oui c’est vrai je râle je préfère prévenir que guérir. Mais vas-y toi guéris maintenant !

Je suis grosse !!! T’y es peut-être pour quelque chose mais je te dirais pas quoi !

Laisse moi tranquille je te l’avais dit. Papa aussi sait mettre des pansements

Tu te laves les mains avec l’eau de potable filtrée. Mais oui bien sûr !

En fait tu laves la table avec une éponge sale là !

« Maman tu fais quoi à manger ? – De la merde pochée, j’espère que t’a faim! »

T’as raison toi ! Il y a des règles mais t’es pas obligé de les suivre toi !

Ah ! T’es prêt toi ! Mais oui tiens allons-y, chacun pour sa gueule on verra qui sera puni d’un oubli.

Tu ne le trouves pas, tu râles et râle encore ! C’est chiant et t’es le seul au monde à qui ça arrive. Gueule encore peut-être qu’il apparaîtra.

Tu n’as pas envie de faire la vaisselle, Ah ouais j’avais oublié qu’à moi c’était ma passion !

« Ramasse s’il te plait tu n’arrêtes pas de buter dedans » … « C’est pas toi qui l’a fait tomber ?… Ce soir c’est moi qui fait à manger donc c’est seulement moi qui mangera ! » Gggrrrrr

Tu ne vois pas la différence entre un slip sale de merde à changer tout les jours et ton pantalon tâcher par de la boue ?! Tu n’as qu’à les mettre près de ton oreiller ce soir tu comprendras peut-être.

Il y a de l’eau qui dégouline là en fait ! Parce que en fait le rideau dans la douche ce n’est pas que pour décorer !

Tu veux bien aller vider tes bottes elles sont pleines de sable. …. MAIS NON DEHORS !!!! Mais t’es sérieux ?!

Pourquoi je râle ! Parce que je suis heureuse de ramasser vos jouets de merde qui vont finir à la poubelle.

Des fois il y a des gros pétages de plombs dans ce bus

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