Le noyau familliale

Le rythme… ou pas

Lorsque le 3 ème enfant arrive, il y a bien des choses que tu sais d’avance. Ce que parfois on attend avec impatience c’est d’avoir ce fameux nouveau rythme. Le rythme d’une vie à 5. On était plutôt pas mal calé à 4 maintenant il faut changer quelques notes.

Quelques notes ?!!! Disons même qu’il faut changer la partition ou même d’instrument. Eh oui ! Tu l’attends avec impatience ce tempo rythmo nouveau, comme ce fameux article que tu t’es commandé sur internet et en plus il était en promo. Et là tu es en mode puce excitée à chaque fois que tu vois le facteur, (bien sûr parce que tu attends le colis, pas pour le facteur) et comme hier il arrive sans ton colis. Toujours pas. A un moment tu y croyais ! 3 nuits d’affilées avec des réveils quasi identiques et la journée se passe plutôt pas mal. Mais là Patatra ! C’est reparti ! Pourquoiiiiiiiii ???? Et bien Coliques dont moi j’avais oublié l’existence, soirées de noël proposées par les écoles respectives de Toto et Eni, et bien sûr les vacances. Voilà t’as plus qu’à tout recommencer. Te voici maintenant en Janvier avec tes résolutions et une remise à zéro de tout tes efforts fournis il y a 1 mois. Doudou a bientôt 3 mois et il ne fait pas ses nuits, crie de douleur pour ses coliques, fait sa sieste parfois à 9h, parfois à 11h, parfois à 13h, parfois à 16h, enfin bref je sais pas trop. Et en plus parfois ses siestes durent 15 minutes !!!! RRRhhhh !!!!

Et moi, je fais quoi ? Dans tout ce temps entre le réveil des 3 marmots l’habillage, petit déjeuner, toilette, les tétées, changement de couches. Parce que je suis à la maison il est de mon rôle de tenir propre celle-ci. Ah ! Mais oui ! Bien sûr je vais faire ça pendant sa sieste. Oui mais laquelle et quand ? Et est ce que je vais le réveiller ? Je n’en sais rien mais pendant la journée dit-on bébé doit s’habituer au bruit. Et que fait-on lorsqu’il se réveille ? Et bien on s’occupe de lui, on le promène, on lui redonne une tétée car cela a éveillé son appétit, on essaye de lui apprendre des choses, on le rechange à nouveau, et là il est 16h… Ce n’est plus l’heure de dormir. Soit parce que sinon Doudou tu ne dormiras pas assez ce soir, soit parce que il faut qu’on se prépare pour aller chercher tes grands frères. Du coup la maison et telle qu’elle ce matin. Frustrant non ? Et bien tant pis même si cela est un peu énervant d’être dans une maison en bazar et parfois le mot est faible, le principal reste que Doudou soit en bonne santé qu’il grandisse et que je sois avec lui.

Le rythme dans tout ça ce n’est pas encore pour aujourd’hui. Le tempo n’est pas donné le musicien ne sait pas encore lire la partition.

C’est comme ça que l’on peut mesurer le travail que l’on a fait avec les aînés.

Noyau cassé ?

Oui, on se voile un peu la face mais il y a quelque chose qui s’est un peu fêlé là non ? Ce n’est pas grand chose, enfin disons que ce n’est pas si grave si à un moment on se prend en main. Histoire…

C’est que en fait avant que je n’accouche les garçons étaient vraiment insupportables. Ils étaient excités, énervés pour rien, et limite insolents. Mais je leur donnais 3 excuses. Une, nous avions déménagé assez rapidement et ils ont à peine eu le temps eu le temps de s’adapter à leur nouveau domicile, nouvelle région, localiser l’éloignement de la famille, que c’était leur rentrée dans leur nouvelles écoles respectives car pour cette année ils ne partagent pas la même école. Alors il faut s’adapter au système et en plus ils ne connaissent personne. Et dernière excuse ils étaient trop impatients de connaitre leur petit frère qu’ils attendent depuis trop longtemps.

Voilà que Doudou (bébé 3) arrive, heureux comme tout ils l’accueillent avec joie et le dorlotent comme ils peuvent. Mais voilà que tout change aussi dans la maison, maman ne veut plus aucun bruit à partir du soir, elle est toujours autant fatiguée et on n’a plus autant de temps avec elle. Elle en a que pour Doudou (enfin presque).

En fait voilà il me faut 3 mois et demi pour découvrir, comprendre et m’adapter à ma nouvelle vie. Car n’avez-vous pas oublié que en suite de couche nous n’avons pas encore récupérer tout nos neurones. Et franchement c’est vrai, alors tout notre travail est encore plus dur que d’ordinaire car c’est un peu comme si on avait oublié comment on fait. Disons que nos capacités ont diminué. On a un certain handicap. Bon j’arrête là pour notre intelligence. Alors tout prend plus de temps. Et c’est vrai au début on en a que pour bébé. Et c’est normal. Au début je culpabilisais puis après je me suis dis, prenons notre temps avec lui les 2 autres ont aussi eu le droit à maman exclusif. Peut-être un peu moins le 2ème pour qui j’ai repris le travail juste après le congé maternité.

Depuis 3 semaines pourtant malgré tout avec les 2 grands c’est dur ! Oui du coup avec la fatigue je les envoie vite fait dans leur chambre, au coin ou les punis. Mais vraiment ils ont un sale caractère et l’insolence à fait son retour x4. Il faut dire que l’aîné Eni en CE1 en apprend et montre comme il faut au cadet Toto qui fait de son grand frère son super modèle. Donc là il y a 2 semaines il a fallu remettre les points sur les i. Car je n’en pouvais plus je n’aimais même plus passer du temps avec eux tellement le respect était absent. Après une mise à table pour que l’on parle tous ensemble de ce qu’il ne va pas. Nous arrivons enfin à remonter la pente de l’entente.

Et là ce sont les vacances, les 2 premiers jours ils sont allés faire des activités au centre de loisirs, ils ont voulu aussi le 3ème jour sous mon influence car je me disais qu’il fallait encore que je fasse pleins de choses à la maison. Ensuite je voyais trop qu’ils étaient fatigués et je voulais qu’on ait ces moment tant rêvés de passer du bon temps ensembles. Et voilà … ça y est mes enfants sont de nouveaux sereins, cools + comme je les connais. Et nous avons déjà fait pas mal de choses. J’apprécie tant être avec eux. Nous avons remis de l’ordre dans notre famille.

Tout le monde y est gagnant. Paix, joie, sérénité et amusement pour notre famille.

Le but dans tout ça est que tu t’en aperçoives, ensuite que tu y mettes des mots. Qu’est ce qui ne va pas, ce n’est pas seulement de ta faute ni de la leur. Il y a des priorités que les enfants peuvent comprendre mais pas trop longtemps. Si les mots sont dit au moins déjà pour toi c’est déjà ça ensuite il faut leur dire à eux aussi qu’importe leur âge ils peuvent comprendre que à toi aussi cela ne convient pas. Il faut les rassurer mais aussi exiger des efforts. Le mot le plus important que j’ai appris dans nos conflits au fur et à mesure du temps c’est EQUIPE. Quand quelqu’un ne va pas bien c’est tout l’équipe qui en pâtit. Des DATES permettent aussi de réguler quelques grands efforts. Mettre une date butoir. Nous avons un jour limiter drastiquement les écrans de noël à Pâques. Il y avait une date butoir et le défi est mieux accepté s’ils savent qu’il y aura une fin définie.

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