Une étape pas facile à passer. Partir avec 4 enfants donne une responsabilité importante. Le bus doit être une maison. mais c’est un travail fastidieux. Parfois on veut faire trop vite et il faut recommencer.
Il faut savoir reconnaître ses erreurs et annoncer aux autres que l’erreur nous fera perdre du temps. Même si l’erreur est humaine.
Il faut savoir être patient, attendre une pièce longtemps ou attendre de trouver la bonne solution.
Il faut avoir confiance car bous sommes mis à l’épreuve continuellement : les pleurs des enfants, leur instruction, les pannes, l’harmonie du couple.
Tous ça transforme le départ prévu dans 6 mois en 11 mois. On finit presque par pensée que le départ est une utopie.
Oui ! c’est aussi savoir dire « on part » le même que celui qui a mit en marche notre idée en mode exécution.
Le bus n’est pas fini, sur certains points nous avons même reculé. Nous n’avons plus de cuve d’eau propre, ni la pompe. On est pas bien sûr du fonctionnement des batteries mais le temps nous le dira si sur ce point si nous sommes autonome ou pas. Les soutes ne sont pas encore verrouillables, donc nous ne pourrons pas vraiment quitter le bus l’esprit tranquille.
Alors voilà nous avons programmé une fois de plus le départ au jeudi 27 juin et cette fois-ci nous sommes partis. Nous avons beaucoup d’heures de route à faire car nous allons vers Montpellier et nous allons la faire en plusieurs fois.
Le départ est une véritable étape cruciale. Nous espérons ne rien oublier. Nous voulons tout rentrer dans les soutes, le stress monte. C’est la course contre » Le top ! Allez nous partons! nous sommes prêts ! »
Et c’est comme faire un enfant de dire ça. Ça veut dire quoi être prêt ? Il fallait et il faut le définir pour être en accord pour ne pas presser l’autre ou pour ne pas faire trop attendre l’autre. Il faudra certainement le redéfinir en cours de route.
Mais voilà nous sommes partis !!!