Une chasse au trésor rapide

Rien de plus simple si au moins un trajet retour à pied d’un lieu peut se faire à vitesse très réduite.

Plutôt des billes bien colorées

Je me munie d’environ 20 billes si j’ai 2 enfants. Le trajet prévu est le retour du sport à pied vu que c’est à 5 grandes minutes de la maison. Le programme habituel est : je les emmène avec leur affaires, je reviens à la maison, une heure et demi après, je repars pour aller les chercher et on rentre à la maison.

Cette fois ci mon à mon premier retour je vais semer et cacher les 20 billes sur le trajet du retour. Généralement, je les places sur des choses qui devraient attirer le regard.

Une fleur unique, une marche d’un monument auquel on passe habituellement sans faire attention, un boitier EDF qui me permettra de leur dire ce que c’est, un détritus, des panneaux de signalisation, des marquages au sol, un trou dans le sol etc… Ce qui fera 2 choses. Je n’ai jamais autant observé le trajet du retour et remarqué autant de détails et avec les enfants les sensibiliser sur certaines choses.

Voilà je l’ai faite une fois succès garanti avec 2 enfants de 6 et 8 ans mais j’ai tout de même perdu 2 billes.

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La santé

article en cours d’écriture…

Notre santé à nous dans une famille de 6. C’est aussi une affaire d’écologie. Il s’agit de nous connaître et de se protéger d’abord, ce qui évitera le plus possible certaines pollutions (car nous ne sommes pas invincibles) . Mes desquelles je parle ?

Je parle des utilisations de médicaments dont certains polluent à la fabrication et à la destruction. Oui il faut compter aussi quand nous allons les éliminer car nous les dirigerons vers les eaux usées. Ça à l’air de pas grand chose comme ça, mais à l’échelle planétaire c’est énorme. Je vous assure ce n’est pas ringard de penser à ça. C’est juste plus consciencieux.

Je parle aussi de pollution de gaz à effet de serre bien sûr puisqu’il faut se rendre chez le médecin, chez le pharmacien et les produits médicamenteux viennent bien de quelque part. Et parfois ça n’en fini pas là. Parler à son médecin en décrivant bien son mal pour ne pas partir sur des éventualités et être obligé de passer d’autres examens pour rien. Il faut se comprendre, savoir doser nos mots et nos maux.

Passer des examens inutiles c’est parfois ralentir le service à ceux qui ont certainement plus besoin. Imposer du travail en plus aux soignants déjà débordés, et allonger encore plus les listes d’attentes chez les médecins spécialisés.

Ensuite prendre des médicaments trop souvent nous empêche parfois d’apprendre à notre corps à se défendre. Mais parfois aussi à force d’en prendre certains médicaments perdent de l’efficacité car le corps en prend l’habitude.

Par où commence t-on ? D’abord j’apprend doucement à me connaître, parce que finalement j’ai le même corps depuis une trentaine d’année, je dois probablement le connaître simplement que je ne l’écoute pas assez. Je ne prends pas le temps. Lorsque je tombe malade ce n’est seulement que lorsque cela me gêne que je réagis. Mais l’analyse devient plus compliqué il est déjà tard :

  • depuis quand suis-je dans cet état
  • qu’est ce qui l’a provoqué
  • qu’est ce qui me fait mal

Finalement je me rends compte que j’arrive plus à être attentive à la santé de mes enfants qu’à la mienne (instinct de parent j’imagine). Pourtant les deux sont important. Prendre soin de soi c’est prendre soin des autres 😉 Alors comment dois-je faire pour être aussi vigilante envers eux qu’envers moi ? Pour eux, Je les observe, je suis attentive aux changements d’humeurs qui déclarent parfois fatigue, douleurs… ou rien. Mais parce que fatigue amène parfois les maladies. Je distingue tout de suite si il y a un changement de couleur, chez 2 de mes enfants c’est mauvais présage direct. En fait je fais souvent des check up de mes enfants. Voilà comment il faut faire pour moi aussi. Je devrais refaire un rapide retour sur ma journée et mes réactions, mon état de fatigue, ma couleur de peau, ma température, bref un check-up aussi. Ca devrait pas prendre si longtemps.

S’il y a un signe chez mes enfants j’essaie de réagir vite. Qu’a t-il fait ? un coup de froid ; une tisane, un lait chaud (contre indiqué en cas de rhume), des vêtements chauds et un bon repas chaud. Des journées éprouvantes un petit + en vitamines, et dodo plus tôt. Une douleur dûe à une chute ou un coups ; arnica, doliprane, compresse froide. Mais alors pourquoi le ferais-je pas pour moi aussi. Aujourd’hui je me dis que parfois avec certaines réactions rapide j’ai peut-être arrêté quelques maladies qui voulaient s’incruster dans le corps de mes bambins. Si je le ferais aussi pour moi ces quelques rhumes, toux et maux de tête passeraient peut-être sans me toucher. Alors voilà à nous d’agir en nous écoutant car normalement on devrait se connaître, si dans notre check up il y a un défaut, y remédier rapidement peut certainement nous éviter la maladie.

Comment : c’est là qu’interviennent les remèdes faciles. Quand on s’écoute. Et aussi quand on écoute. Car certains remède peuvent nous être découvert grâce à nos voisins, une tante, un amis, un médecin bien sûr aussi un pharmacien sans aller trop loin, un parent, la télé, la radio, les magazines etc…

Mes info :

Chaque saison nous apporte les fruits et légumes nécessaires pour affronter ses journées. L’hiver nous devons faire le plein de vitamines C car notre corps doit se chauffer et Taaaddaaammmmm qu’est ce qui pousse en hiver ? Du choux, des kiwis, nous recevons aussi les oranges et clémentines. Préparer notre peau à l’été, éviter le coup de déprime d’automne… Bref on le dit encore manger sain et équilibrer tout en respectant les saisons peut aider

Prendre les devants aussi, c’est prévenir vaut mieux que guérir. Comme les vaccins, une cure de vitamines, dormir plus, l’hygiène. Se renseigner sur les maladies qui traînent un peu sur notre territoire.

Les remèdes de grands mère aussi ou les remède naturels : à utliser dès les premiers signes ou dès que l’entourage présente des signes. Tisanes, HE, baumes, argile, repos ou gym, etc…

Voilà le secret et de nous écouter et réagir.

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Produits fait maison

Lessive

Savon de marseille

On ne démontre plus maintenant le côté économique de la lessive maison. Mais plutôt ici le côté écologique. Bien sûr les recettes déjà testés seront à suivre.


Oui depuis que je fais ma lessive moi même je n’achète plus le fameux bidon plastique de lessive après lequel je guette le meilleur prix. Je pense que depuis je suis passée à la lessive maison je n’ai dû acheter peut-être 5 recharges. En environ 6 ans. Alors j’utilise toujours le plastique (pardonnez -moi) puisque j’utilise mes derniers bidons achetés, mais je les recycle. Je ne peux pas utiliser le verre sinon cela ferai trop de bouteille. On est beaucoup donc beaucoup de lessive. Il est vrai que je compare les prix de savon de Marseille déjà en paillette mais franchement cela se joue à pas grand chose.

J’aime faire mon produit lessive moi-même. Cela me prend quand même du temps donc autant en faire beaucoup. 2 bidons à chaque renouvellement. Il me semble que cela me prend une heure en tout ou un peu plus. Mais je ne suis pas devant pendant une heure. Il y a 10 minutes pour faire fondre et bien 30 minutes de refroidissement. Pendant lequel je m’affaire à autre chose.

Ce que j’aime aussi c’est me dire que je déverse beaucoup moins de produits chimique dans mes eaux usées (donc nappes phréatiques). Le côté bonne conscience.

Par contre mauvais dosage genre trop concentré, trop épais, un changement de savon qui se dilue moins. Tant pis mauvais investissement, ne va pas plus loin refais-en une autre. Je soupçonne mon mauvais dosage et en plus savon nouveau d’être la cause de la panne de mon ancien lave-linge.

Voici mes recettes moi j’utilise celle avec le savon de Marseille, ma mère elle a déjà été satisfaite de la lessive au cendre de bois mais fastidieux à préparer.

Cendre de bois

Et me voici donc 4 ans après cet article. Depuis nous sommes nomades et vivons dans un bus. La recette a été adopté c’est vrai mais une fois celle aux cendres de bois essayée, c’est genre carrément mieux !

Nous stockons ce que nous pouvons stocker en cendre de bois en fin d’hiver pour aller le plus loin possible en lessive pendant le printemps et l’été. L’hiver c’est open ! Simple mais longue et vrai fastidieuse surtout car je n’ai pas de pièce à part.

Il faut en effet de la cendre de bois tamisée pour nous environ 600g et donc 4L d’eau que l’on va mélanger ensemble dans un grand seau et laisser reposer environ 2 jours tout en remuant de temps en temps. Le jour de la mise en bouteille on ne remue pas ou alors tôt le matin pour le faire au moins 3 heures après.

On prélève délicatement le liquide clair sans remuer la cendre posé en bas du seau. Et on le filtre avec un bas de collant ou autre chose du même style afin de récolter dans la bouteille seulement le liquide clair qui sera notre lessive.

Pour cette recette le point délicat c’est le stockage de cendre, le stockage du seau pour le repos du mélange sans que les enfants y touchent et la mise en bouteille par filtrage prend un peu de temps (comme un long café). Voilà nous en bus c’est en tout cas les point d’inconvénients.

L’avantage c’est la réutilisation de la cendre, et nous nous chauffons exclusivement au poêle à bois. Et nous aimons l’odeur pas trop forte de cette lessive. Tandis que celle au savon de Marseille ne sent rien qui n’est pas trop pour me déplaire non plus.

Liniment

Tellement simple pourquoi n’apprend-on pas ça à l’hôpital après l’accouchement ou aux premières visites. Et tellement mieux quand tu sais ce que tu mets dans ton produit que tu appliques tout les jours sur les fesses de bébé et parfois ailleurs.

Le liniment est un produit de base si simple que de s’en passer à aller l’acheter te fait pas perdre de temps par rapport à choisir le meilleur produit de telle ou telle marque. Tu prends ta marque, c’est toi qui l’a fait pour ton bébé. Et comme d’habitude j’insiste sur le fait que tu réutilises ton contenant, qu’il soit en plastique ou pas déjà c’est du recyclage. Car pendant que bébé est changé au liniment ça en fait des bouteilles !

Au plus simple

  • 100ml d’huile d’olive (de préférence bio) plus tard j’ai opté aussi pour l’huile de pépin de pamplemousse (moins chère)
  • 100ml d’eau de chaux (procurée en pharmacie à savoir que le prix est d’environ 7€ le litre)
  • Une pincée de pépite de cire d’abeille.
    Au bain-marie c’est plus prudent mais je l’ai déjà faite sans en mode rapide. Tu fais chauffer l’huile jusqu’à ce que les pépites fondent, pas plus, donc remues pour que ça fonde plus vite et surveilles bien. Une fois fait laisse refroidir un peu. Puis tout en remuant avec un fouet ajoute l’eau de chaux doucement en mélangeant au fouet et à manipuler avec précaution. Mélange jusqu’à ce que cela soit homogène et hop ! c’est fini. Plus rapide qu’une béchamel ! Plus qu’à transvaser dans ton contenant.

Certains rajoute des huiles essentielles. Ce n’est pas essentiel. ;D Tant que tu ne la gardes pas plus de 3 semaines. sinon en conservateur c’est HE de pamplemousse.

Le liniment fait de tes propres mains et avec tes produits peut s’utiliser en nettoyant popotin, démaquillant, hydratant et aussi pour les peaux qui réagissent beaucoup aux changement de température. Cela sentira l’huile d’olive.

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Les enfants autonomes c’est quoi ?

  • C’est quand tu leur dis :  » Pipi ! Et en voiture ! » et que 5 minutes plus tard ils sont entrain de monter en voiture et il bouclent leur ceinture seuls.                                                                     Non toi t’es pas autonome, je te change la couche que tu as décidé de souiller avant le départ. En plus tu chiales parce que tu ne veux pas t’allonger (mais je t’assure ce n’est pas pour un soin du nez!), tu chiales aussi parce que tu ne veux pas réenfiler ce pu**** de body. Je te prends dans un bras, dans l’autre je prends le sac à langer et dans l’autre que je n’ai pas, les clés, ma veste et il pleure bien sûr. Hop ! Allez partons en guerre, bataille de la boucle ceinture du siège auto. Puis tu démarres et tu te rends compte que la bouteille d’eau pour l’éventuel biberon et resté dans la cuisine.
  • C’est quand tu leur dis : « A la douche ! » qu’ils râlent comme toujours, négocient mais finissent par y aller pendant que tu prépares à manger et que tu répètes 10x d’arrêter l’eau, à la fin du compte ils arrivent quand même en pyjama, cheveux encore trop mouillés mais bon.                                                                                                                                                              Non toi t’es pas autonome, trouver le meilleur moment pour se motiver à déshabiller ce bambin, qui se débat en plus ! Et qui finalement veut se jeter au bain alors qu’il a encore la couche et les chaussettes. Une fois dans l’eau il faut savonner de la tête aux pieds, Eh Oui ! La tête ! C’est à dire mettre de l’eau sur la tête avec de l’eau qui coulera dans les yeux qui fera hurler bambichou que le savon pique ou pas. (bon s’il pique il hurlera tout de même plus fort) Alors dilemme ! Alors soit Tu le fais en début ou soit en fin de bain. Soit tu commences par les hurlement comme ça c’est fait soit tu finis par ça comme ça t’enchaînes et tu le sors de la baignoire. En attendant l’autonomie, toi t’es là à le surveiller pendant que milles choses peuvent être faites. Alors tu joues avec lui, tu renverses la bouteille d’eau 20x et lui finira par la renverser hors du bain, tu fais tomber le bonhomme 15x pour qu’il fasse « Plouf » finalement c’est bambichou qui finira par tomber lui-même. Tu clapotes l’eau mais bon faut s’le dire au bout d’un moment on se fait chier et bien sûr il ne veut pas sortir. Allez étape essuyage du bébé et habillage puis nettoyage d’une salle de bain mouillée et pleine de jouets.
  • C’est quand t’es à table Et QUE tu Restes à table !                             C’est pas donner la cuiller entre 2 bouchées de ton repas qui est déjà refroidi. C’est pas non plus ramasser la fourchette 3 fois, ou pas non plus repas à peine entamé que bébé décide de sortir de la sieste : pile poil au bon moment… tant pis tu mangeras plus tard. Ou alors penser à  lui donner à manger d’abord lui et après le fameux morceau de pain pour que toi t’essaies de manger tranquille.
  • C’est quand les menaces servent vraiment à obtenir ce que l’on a besoin à ce moment là. Ce n’est pas deviner, marchander, manigancer, étudier, écouter, pour finalement échouer car il pige que dalle.
  • C’est quand tu les envoies dehors avec des consignes clair que tu as déjà répété 100 fois. Mais ils ont besoin de prendre l’air de se défouler pendant que toi tu t’allonges sur cette chaise longue qui t’appelle, au moins 20 minutes et l’été souvent 40 minutes.                                      Et non pas pour toi. Toi c’est « Attention, ne cours pas dans la descente, ne sors pas du jardin, Non ne mange pas ça, oui je vais t’aider à descendre de ce camion pourri ! Chéri y a peut-être pire mais tu veux bien arrêter de lécher ce ballon tout sale, arrête de jouer avec cette porte ! Bon soit tu entres soit tu sors ! »
  • C’est aussi pouvoir les mettre devant un jeu, un puzzle, un livre pour avoir un temps calme.                                                                             Non ce n’est pas pareil pour toi. Ils déballent le jeu, lancent les pièces partout, plient le livre à l’envers ou arrachent les belles pages. Si tu veux un temps calme mets un casque anti-bruits.

C’est choisir Flunch

C’est choisir ces chaussures moches à scratch

C’est prendre ce pantalon à pression

C’est choisir des cubes en caoutchouc plutôt que les Légos

C’est prendre des gourdes de compotes en dessert plutôt qu’une bonne pâtisserie dégoulinante de chocolat.

Enfin vous voyez ! Regardez vos enfants, on vient de loin !!! Hein dîtes ?!
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Sa naissance à la maison

Parce que l’arrivée de BB4 à la maison a été magnifique, magique j’ai envie de le partager et de l’écrire. D’aujourd’hui plus d’un mois après de le re-décrire scène par scène pour pouvoir le relire et le revivre encore et encore sans oublier mes pensées et anecdotes.

J’étais dans un état d’esprit où j’étais prête, prête à accoucher et j’aurais voulu que ce soit ce jour-là jour anniversaire de Superzhom. J’en étais un peu désespérée car depuis 2 jours je pétais la forme et franchement je me disais qu’il y en avait encore pour longtemps. Mais on sait jamais donc on essaye quelques astuces.

Au lit avant de m’endormir, je me détend complètement et je dis à BB  » franchement vas-y tu peux y aller ! « . J’y crois pas vraiment mais le fait de tout détendre en mon bas me permet de croire que j’ouvre le passage pour BB. Puis je m’endors…

Et là ! à 01h00 du mat’ première contraction ! Mais au début c’est genre une petite, celle qui peut se produire après un effort (ou une relation). Pour moi c’est le moment de la mettre à profit : aller je masse mon ventre vers le bas. Puis en fait plus rien 🙁  j’essaye de me rendormir mais j’ai tellement eu l’espoir que les yeux se ferment mais pas les pensées. Et Hop ! Une contraction ! (on croirait qu’à chaque fois je suis comme une gamine qui trouve les chocolats à Pâques, youpi !) Allez j’y crois je regarde l’heure 02h00 bon c’est noté dans la tête. J’attends tout en massant et en me détendant un max, mais au fond c’est l’excitation et la peur d’être déçue. Surtout que Superzhom aussi aimerait que ce soit pour son anniv’. Une autre arrive env 10 min après, pour le moment ça sonne « GENIAL! » dans ma tête. Et une autre, et une autre. Là ! Je commence sérieusement à y croire et me dis même « ça y est je vais le faire! », « c’est aujourd’hui! ».

Allez je sors du lit vérifier ça tranquillement en bas si mes contractions sont bonnes ou pas. Je commence à noter. 1…………2……….3………… Non ! Je remonte, j’ai froid et mes contractions se rapprochent et me font mal déjà. J’arrive dans la chambre je cherche des chaussettes tout en réveillant Superzhom, qui lui me regarde tout pleins de désirs exités. Je lui dis quand même que je peux peut-être me tromper, mais quand il regarde ma tête il me fait réaliser sûr de sûr que non c’est la bonne. Alors une fois un peu plus habillée je redescends il est 02h30 environ, j’hésite à appeler tout de suite ma SF car il est tôt et je ne pense pas non plus accoucher dans 2 heures. Non, je pense que ce sera plus pour 9h00 ou 10h00.  Elle est quand même à 2 heures de route je décide de l’appeler tant pis pour le réveil très matinal. Je lui fais le topo et lui dis que je pense qu’il y a pas le feu (en pensant à mes autres accouchements) c’est surtout pour prévenir que c’est aujourd’hui et ce matin. Elle me répond de la rappeler dans une demie heure. . . Bon. Ok ça fait court une demie heure ! Qu’est ce que j’aurais à lui dire de plus dans trente minutes à part que je vais peut-être l’empêcher de dormir plus. . . Mais là ça y est les contractions se rapprochent à 7/8min. Euh finalement je la rappelle même avant 30 minutes et je lui dis « euh finalement ce serait plus prudent de partir maintenant car là c’est assez constant. Ok en attendant j’appelle la SF de la ville d’à coté qui m’a dit que je pouvais compter sur elle le temps que sa comparse arrive. Au bout de 4 coups de fil ça y est elle répond et se prépare à venir.

Il est 03h30 et ça y est là mes contractions sont régulières depuis un moment, pas forcément toutes de la même intensité mais régulières. Ma SF de la ville d’à côté est arrivée et on commence à préparer les enfants. Pour moi je trouve que c’est un peu tôt s’ils pouvaient dormir encore un peu ce serait pas trop mal on peut peut-être attendre une heure surtout qu’on va juste les emmener chez les voisins. Alors on commence à contacter les voisins par téléphone et ça ne répond pas. Je lui dis d’aller tocquer à la porte et d’insister s’ils ne répondent pas vu l’heure ils sont forcément profondément endormis. Ok la SF me dit de ne plus me tracasser pour ça et que ce ne sont plus mes affaires, que je dois maintenant me concentrer sur mon travail. Ok ça me va je fais ça ! Mais ça commence à me faire vachement mal. On pose tout de même un peu le monitoring pour vérifier que tout va bien. Elle me demande si je veux qu’elle m’examine et je réponds « non pas tout de suite ». Je veux d’abord bien travailler et là je n’ai pas du tout envie de m’allonger. Je commence à avoir faim mais les contractions me font mal et j’ai peur d’en vomir. Ma SF me ramène quand même une pomme. Que je n’ai jamais mangé.

Les voisins ont finalement répondu et les enfants se réveillent tout doucement. En même temps il n’y a pas le feu. C’est tout simplement moi sur mon ballon en train de me balancer pour essayer de me soulager. Mais j’ai mal quand même. Ça devient intense et maintenant quand j’ai une contraction ma SF me frotte le bas du dos,… Qu’est ce que c’est bon !!!! Tu sens la douleur mais tu sens aussi un sorte de bien-être. Du coup dès que j’ai une contraction je lui fais signe. Il me semble que instinctivement comme les enfants sont toujours là je reste un peu tendue mais je sens en fait que ça n’attendra pas les 9h00 ou 10h00 du matin. Alors je décide d’aller au toilette en espérant y aller entre 2 contractions, mais non ce n’est pas possible, a la vitesse où je me déplace et la fréquence des contractions mathématiquement même les toilettes à 2m, c’était impossible . Aux toilettes je me contorsionne de douleur en me désespérant de 2 choses. Que ce n’est pas possible d’appeler ma SF pour qu’elle me frotte le dos à cet endroit là (un peu génant quand même) et qu’il faudra faire le retour. Sur le retour je croise un de mes petits gars, Eni, et je lui fais un gros bisous et lui dis à toute à l’heure. Je me pose en sachant qu’il en reste 2 encore, le plus jeune, Doudou lui est dans les bras de papa et suis de pas très loin Eni, donc c’est presque bon. Sauf que Toto, lui, c’est le plus lent et il est livré seul à s’habiller là haut. Aller je patiente encore mais cette fois-ci je veux qu’elle m’examine car je crois là que j’ai bien travaillé. Et elle a intérêt à me donner une bonne nouvelle ! Je m’allonge tant bien que mal et me dis que « peut-être je n’y arriverais pas » mais c’est trop tard, c’est lancé. Je doute car je me dis « oui si j’ai bien travaillé cela voudra dire que bébé sortira dans pas très longtemps ». Mais pourrais-je le faire ? Ici à la maison ? Je vais pousser quand comment ? Comment cela va se passer ? Je vais avoir archi mal là en fait ! Je suis trop dingue de vouloir faire ça ! A la limite je n’ai qu’à m’évanouir comme ça j’accouche pendant que je suis dans les pommes ! Sérieusement je ne me prends plus au sérieux et je me demande ce qui m’a pris d’avoir voulu ça. Je devais certainement pas m’en rendre compte ! Parce que là J’ai TROP MaL !!! Je suis en train de me visualiser en train d’accoucher  et là je sens le drame arriver. OUi c’est ça je SUIS folle et je vais le payer !

Là ma SF m’annonce que je suis ouverte à 7/8 doigts, que c’est très bien. Je suis presque positive car je reprends mes esprits. Dans tout ce laps de temps toilettes et examen ma 2ème SF est arrivée. Ça y est j’ai 2 SF rien que pour moi, enfin presque il faut qu’elle s’installe et prenne les nouvelles. J’ai l’impression que je gère mieux les contractions, elles sont vachement longue mais je gère. Oui je suis une WARRIOR c’est pour ça ! En attendant je vois Toto pointer le bout du nez à l’escalier. Je lui dis de descendre je le caresse dans le sens du poils pour qu’il accélère et surtout qu’il ne se mette pas à bouder. Ok sa marche ! Je lui fais un énorme câlin et lui annonce que son frère sera là ce matin. Dans la lenteur habituelle de Toto il quitte la maison pour aller chez les voisins. Là pour moi je décide qu’il est temps de monter dans ma chambre, je veux être prête.

Tranquillement on monte et on prépare les affaires. Je commence à m’impatienter, où est mon superzhom ? « Il va arriver ne t’inquiète pas ». Bah tiens le voilà ! Il doit encore préparer les dernières choses pour mon confort. Mon ballon est là sous moi et moi je me dis que je sens qu’il ne va pas tarder là, je vais alors m’installer. « Mettez moi simplement la petite lumière s’il vous plait » « Veux-tu bien prendre les serviettes douces, celles qui sont placées plus haut dans le tas » L’ambiance change, quelque chose va se produire. Oui c’est vrai un nouveau petit être va venir peupler la terre, un nouveau membre va venir compléter la famille qui est déjà assez grande. J’ai l’impression que l’on se retrouve juste comme un public qui attend que le rideau s’ouvre. Avec beaucoup de respect les choses se préparent en chuchotant, en douceur. Mais oui le nouvel arrivant arrivera dans un cocon bien confort, plein d’amour et de tendresse.

AAAAAHHHh !!! Il est tant qu’il arrive alors il me semble bien que entre et pendant mes contractions je relâche la porte, un peu comme si, ça y est ce n’est plus une porte qui se ferme c’est devenue une porte battante. Je me détends, mais cela ne veux pas dire que j’ai moins mal, non sérieux là ça fait de TROP mal ! Bon je vais travailler autrement « on va enlever le ballon ». Et là mon superzhom tend les mains et commence à retirer le ballon que HOP !!! C’est la douche ! Ah ! petite rigolade juste à temps et voici 2 ou 3 serviettes qui éponge le sol (j’ai pas compté). Je suis debout au bord du lit et je me dis que je vais grimper afin de m’installer à 4 pattes dessus. Mais non je ne le sens pas comme ça finalement, alors je reste là, debout les mains appuyées sur mon lit. Oui je sens qu’il reste que quelques minutes et ça y est il sera là. Ce petit être qui, là, je me dis, n’a toujours pas de prénom. Mais pas le temps de réfléchir. . . il arrive. « Est ce que je peux pousser là car j’ai envie » (et dans ma tête je me dis en même temps Je suis trop folle ça craint Là ! Put*** ça va déchiré sa m*** ! oui j’ai peur ) elles me répondent : que c’est quand je veux. Ni une ni deux voici la contraction qui me donne une sensation trop désagréable d’envie de pousser là il n’y a pas le choix. J’ai quand même une appréhension car j’ai l’impression que des selles vont sortir :/ C’est gênant.  De toute façon il faut que je pousse car il veut sortir et moi je veux qu’il sorte. Elles me disent que tout va bien et que je pousse quand je veux. Et bien là Allez ! On pousse encore, je me retrouve entre le debout et accroupi et mes jambes se mettent à trembler tellement c’est intense ce qu’ils se passe, il me semble que la tête sort. J’ai mal dans mon corps qui est ,j’ai l’impression, dans un autre monde. Il faut que ça cesse. Allez on pousse encore… Punaise ! Oui la tête est sortie. Allez vas-y ! mon superzhome est sur le lit en face de moi son visage collé au mien, il m’encourage et supporte mon cri de détresse quand je dis « Mes jambes !!!! Ahhhhhh !!!! » Bref ce n’est pas trop retranscriptible (mot qui n’existe pas) Et là les sage femme me disent « Il est là, tu pousses quand tu le sens, quand tu es prête ». Je ne suis pas prête mais il faut que je pousse. Allez on se motive on pousse encore ! Vaaasss-yyyy !!! « Voilà ,  Regarde, il est là, il est là, il est là, le voilà, Anja ? Il est là » En fait il a fallu répété car l’effort était si intense que j’avais l’impression de ne plus être dans mon corps. J’ai vu des ombres entre mes jambes, c’étaient les bras de la sage femme qui me tendaient mon bébé, il était là juste là un peu plus bas que mon ventre, en chair et en os. Et TAC ! et voilà me re voici dans mon corps, j’attrape mon bébé je le mets au bord du lit et je le regarde, les émotions sont très fortes tout se bouscule. Il est là juste à 20 cm de mon visage, moi toujours debout au bord de mon lit. J’y crois pas. Même au bout du 4ème quand tu le vois tu n’y crois pas. Il est là, tout petit, tout nu, tout complet et encore un être de ta chair. C’est toujours aussi incroyable, aussi émouvant. Je pleurais sans larmes (mon corps n’y arrivait pas) de joie et d’émotion. Mon mari m’embrasse d’amour, de merci, de félicitations. On coupe quelques minute après le cordon. Je suis un peu transie par l’effort dans ma position debout. Les sages-femmes me prient doucement qu’il faut que je bouge, qu’il serait bien que je m’allonge sur mon lit. Alors un dernier effort physique, on écarte un peu bébé et je grimpe au lit et on me rend bébé de suite. Et là nous parents nous voici dans le temps de la contemplation. On nous laisse quelques minutes et ensuite ma sage femme vient doucement nous interrompt pour me prévenir que quand je le sens il faudra sortir le placenta, mais il est déjà temps alors, je pousse et assez facilement il sort. Temps des vérifications, mon bébé toujours emmitouflé dans sa grande serviette et nous dans la couette, alors la question se pose : « comment vas-tu t’appeler toi ? ». Pour nous 3 tout va bien alors les sage femmes nous laisse tranquillement entre nous et descendent à l’étage du bas. Nous 3 on est dans une ambiance magique, c’est presque irréel, tellement je me sens bien d’être là, avec bébé, dans notre lit, tranquille, et j’ai réussi : j’ai accouché à la maison ! Une fierté. Et je me sens bien, tout s’est bien passé.

Après quelques délibérations ça y est notre bébé a son prénom, il s’appelle Ulysse. On fait les quelques formalités, l’heure de naissance, son poids quelques photos et quelques informations intéressantes: Le placenta, j’ai eu le droit a un cours, c’est intéressant. Et voici les 3 grands frères qui arrivent. Nous voici tous 6 réunis quelques 40min après sa naissance autour de lui dans la chaleur de notre lit conjugal qui est devenu d’un coup lit familiale. C’est un moment d’appréhension et de bonheur pour moi. Il sera gravé à l’encre d’amour à vie. L’appréhension était dûe à moi simplement mère que je suis j’ai pensé au décalage de chacun de mes gars dans leur place fraternelle.

Heureuse d’être là, heureuse d’être mère de 4 enfants, heureuse d’avoir une grande famille de 6. Bienvenu mon cher Ulysse !

 

Je remercie mes sages femmes qui ont simplement été parfaites ce jour. Je ne peux citer leur nom car je ne leur ai pas demandé mais elles ont été parfaites et authentiques. Proche de moi et discrète quand il le fallait. Elles sont entrées dans mon cœur car j’ai l’impression qu’un lien presque de maman s’est créé. Elles m’ont soutenues, ont été là avant et après. Grâce à elles on a vécu un moment idyllique. L’arrivée d’Ulysse a pour moi été représenté autrement. J’ai vraiment amené sur terre un autre être a qui je dois d’être présente pour qu’il devienne un bon adulte. Et pour le moment c’est un tout petit bébé, posé sur notre chère Terre.

Pour mes 2 premiers je ne connaissais pas les différents chemins de l’accouchement c’est nouveau on suit le protocole, pour le 3 ème je n’ai pu aller au bout du désir d’accoucher à la maison car il y avait un déménagement du coup pas le temps d’avoir un lien de proximité et plus intime avec une sage femme, dommage. Ce que je reproche c’est que nous suivons comme mouton que nous sommes et par sécurité (normal nous voulons donner la vie) aussi le simple protocole de grossesse/accouchement sans savoir qu’il existe différente manière de mettre au monde. Pas forcément l’AAD mais même simplement le cheminement. Les sage femme ou médecin infirmières orientent d’office d’une seule façon. Un peu comme à l’école où en oriente selon ton bulletin scolaire vers les sections S, ES ou STT. Et c’est dommage de découvrir qu’il existe autre chose une fois que cela est déjà fait. On ne fait pas tous 4 enfants !

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Faire 800km en famille

Bon nous retournons en Normandie voir la famille. Il y a nous 2 adultes, 2 lutins infatigables et 1 bébé. Comment nous on procède.

Après plusieurs délibérations car il y avait le choix.

CHOIX 1 :

Soit on fait tout d’une traite juste avec les pauses toutes les 2 heures (ou plus). Donc on part à quelle heure ? Allez misons pour partir le plus tôt possible vers 7h. Déjà il faut le faire. On prévoit un petit déj vite fait qui ne fait faire pas trop de vaisselle ni trop de miettes. Bon ok. Rangement de valises dans la voiture la veille. Ce qui induit qu’il faut laisser un bon gros sac pour les choses de dernières minutes et les « encore utilisés ». Genre : brosse à dents, veilleuse de chacun, doudou, brosse, trousse de toilette. Et surtout qu’il ne faut pas oublier en partant. Je parle d’expérience :/  .

Bon allez partons. Première pause vers 9h30, les enfants sont encore assez calme, forcément ils n’ont pas envie de faire pipi, nous oui. Petite aire d’autoroute pour ne pas trop s’attarder et repartir assez vite. On ne veut pas forcément sortir bébé il est calme.

2ème partie : là ! Les enfants ce n’est plus les mêmes, ils se sont transformés en mégaphones et gesticulent beaucoup. Tu ne fais que leur répéter de se calmer pour pouvoir conduire tranquillement. En plus tu voudrais bien qu’ils se taisent car bébé s’est endormi après avoir pleuré 5 petites minutes mais en voiture c’est déjà long. Alors tu regardes l’heure et là 10h50 ce n’est pas encore l’heure d’une pause et tu aimerais avancer. Pipi ?! Comme c’est dommage il faudra attendre la pause. Tu les occupes comme tu peux, livres, jouets, bon allez on sort les écrans. Ah y est ! Tu as fais ta mission il est 12h30 tu arrives dans une agglo il ne reste plus qu’à trouver une brasserie pas trop loin de la route. En pensant à un coin jeux et coin change. Tu te retrouves dans les enseignes connues. En prends le temps de la pause, on donne des nouvelles pour dire qu’on est vivant, on mange, on se relaye pour les enfants au toilette, pour donner à manger à bébé, pour aller soi-même au toilette, bref un repas où il vaut mieux se dire ; prenons le temps qu’il faut. On souffle !

3ème partie : On repart ! Là c’est une autre histoire. Pour bébé hors de question de retourner dans le cosy « j’étais très bien là bas, il y avait de l’animation, je bougeais et j’étais dans les bras. Le cosy j’ai donné ! » Voilà à peu près son discours je pense. Les enfants revigorés sont devenu des diables excités. Ils éparpillent leur cadeaux reçu dans leur menu enfant dans la voiture et tu commences la route avec Bébé qui braille, les enfants qui parlent plus fort pour se faire entendre et toi en fait qui aimerait faire la sieste d’après repas. Et sur la route aussi commence à y avoir du monde là ! Des conducteurs en folies et aussi les énervés du volant. Youpi ! A un moment pas le choix il faut pousser la gueulante, cela pourrait être très imprudent de conduire dans un tel bazar. C’est risqué et ne tentons pas l’accident. Allez 2 ou 3 gueulantes jusqu’à l’ultime quoi. Jusqu’à enfin un bruit plus léger puisque il faudra aussi attendre que bébé se lasse de pleurer.

Là c’est l’ultime choix : il te reste 150km c’est à dire une heure, mais c’est l’heure de la pause. Et bien fais ton choix mais nous on continue. Les gars ce sera bonbons et gâteaux qu’ils émietteront et perdront une partie quelque part au fin fond des sièges bébé un biberon si besoin mais généralement il s’est endormi. Allez Go go go ! On y est et on veut y être pour en finir. Moi pour tenir je me récompense tout les 30km de quelques sucreries aussi.

Voilà il reste 30km. Le paysage est bien connu là. Les grands se sont endormis et là par contre bébé se réveille. LOL ! Pas super content bébé. Généralement il va pleurer jusqu’à l’arrivé, c’est à dire pendant 20 minutes et en voiture c’est très long. Comme ça quand t’arrives, les grands parents qui ont hâte de voir les petits enfants, retrouvent bébé hurlant rouge de colère qui ne veut rien savoir. Les grands dans le pâté d’avoir dormi envahi par un bruit sonore envahissant et qui du coup oublient toutes formes de politesse et se jettent dans leur salle dédiée aux jeux. Nous on déballe on est content, on est arrivé, et tout cela en une journée. On se reposera probablement cette nuit.

CHOIX 2

Soit on fait tout d’une traite aussi mais on roule de nuit. c’est à dire qu’on partirais vers 18h, première pause à 20h pour manger en bordure de route. ensuite on repart pour une longue route partagée entre superzhom et moi le plus longtemps possible. Avec 2 pauses nous arriverions vers 3h du mat’. En se donnant une pause « requinque café, croissant » donc faut prévoir. Bon nous avons jamais expérimenté ce choix. Car que ce soit moi ou lui qui conduit si l’autre n’est pas là pour faire la conversation nous avons peur de lâcher un peu trop l’attention.

Idem pour le CHOIX 3 de partir après le repas du soir. Jamais expérimenté. Malgré que j’aime conduire la nuit sur les routes quasi libres.

CHOIX 4

Celui que nous avons adopté au sacrifice de perdre 2 petits jours de présence avec nos proches.  Moitié moitié. Nous faisons une partie de route un jour, dormons chez un hôte et refaisons l’autre moitié le lendemain. à peu près 3h30 et 3h30.

Départ généralement vers 15h ou 16h. Nous avons eu la journée pour préparer, mais nous avons un plus de préparation à faire. Il faudra prévoir un sac spécial étape pour bébé avec tout le nécessaire. Il faudra aussi prévoir de mettre pyjamas, doudou, trousse de toilettes à part ou très accessible pour l’étape. Pour nous maintenant 7 ans et 5 ans nous prenons leur valise et se débrouille pour ne déranger le moins possible et remettre leur bonnes affaires au bon endroit. Pour les adultes un sac pour les sous vêtements. Dernières prévision, le repas du soir. Chez l’hôte nous faisons généralement le repas nous même il faut donc prévoir ce qu’il faut. Nous cherchons toujours un lieu où nous pouvons avoir accès à une cuisine équipée, et ramenons nous même notre repas. pour ce genre de soir on fait simple. Pates avec une conserve, soit sardines, soit pâté, jambon bref simple à cuisiner. Nous avons trouvé pour nous un lieu idéal où s’arrêter car nous disposons d’un logement entier pour nous avec cuisine et salle de bain et en plus super cadre et supers hôtes. Il ne faudra pas oublier de prévoir le petit déjeuner. Pour nous si nous avons choisi ce lieu c’est aussi qu’il propose le petit déjeuner dans leur logement. Parfait ! Il ne reste qu’à prévoir celui de bébé car il ne mange pas encore la même chose que nous.

Nous faisons nos bagages et à 9h nous sommes repartis. Avec dans notre sac un paquet de biscuits. Les garçons savent qu’il y a presque le même temps de trajet que la veille et trouvent que cela va être rapide. Dans la cohue du matin car les gars sont en forme bébé lui est un peu moins car il n’a pas dormi dans son lit donc ça chouine par ci par là. Mais ça joue aussi. Nous progressons dans notre trajet. Si nous ne sommes pas embêtés par les pipis nous ferons tout d’une traite. Sinon petite pause dans petite aire. Disons que la cohue est plus supportable car nous sommes le matin le trafic est assez léger et nous avons pas 6h de route derrière nous. Nous sommes frais. Nous arrivons à destination entre 12h30 et 13h. Les garçons excités comme y a pas sachant qu’il reste la journée pour profiter et bébé qui se réveille tout juste donc il lui faudra le temps de s’acclimater aux têtes qui s’imposent à lui.

Pour nous l’avantage du CHOIX 4 est d’arriver frais à peine usé par la route et prêt à profiter de nos proches. Les garçons seront toujours énervant sur la route mais pour nous elle est partagée en 2 notre patience elle est doublée et notre fatigue est divisée en 2 aussi. Nous sommes prêts à passer un bon séjour.

Souvent le CHOIX 1 est fait pour le retour. Nous arrivons à maison éreintés mais nous sommes chez nous. Les valises restent un moment telles quel avant d’être déballées. Le bazar ne nous importune pas et puis s’il est 17h quand on arrive, vu qu’on est chez nous on fait ce qu’on veut. Alors nous nous mettons à table et couchons les enfants (enfin mettons au lit) rapidement. Généralement à 20h il n’y a plus personne. Il faut qu’on récupère.

Voilà comment nous nous partons avec la tribu. L’organisation n’est pas simple. Des fois on voudrait arranger certaines choses et puis finalement on fait pareil que la dernière fois pour moins se prendre la tête. Et on voit que de toute façon comme à chaque fois ils ont grandi depuis le dernier voyage il y a évolution de ce côté là.

PROCHAINE ETAPE VOYAGER A 6  Bah oui un nouveau venu et toujours pas de voiture avec le nombre de places adaptée. Départ dans 1 mois !

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Accouchement à domicile côté administratif

Accoucher à domicile a malheureusement un prix à part entière aux parents. Contrairement à celui d’accoucher à l’hôpital public ou clinique privée, qui lui, revient plus cher à l’état mais est remboursé quasi entièrement. Heureusement d’ailleurs car ou sinon nous devrions débourser environ 3600€ pour mettre au monde le chérubin. Ceci inclus, les professionnels de santé (gynéco, infirmières, sage-femme, puéricultrices, agent d’entretien…) le séjour (ça fait toujours drôle quand je parle de séjour, ce ne sont pourtant pas de vancances … 🙂  ), le repas. Eh oui ! Tout ça !

A la maison il n’y aura à mon bon vouloir simplement que la sage-femme pour ce jour là. Les prix peuvent varier de 900€ environ à 1300€ (ce n’est qu’indicatif aujourd’hui) et la Sécurité Sociale ne prend en charge que 315€ environ. Autant dire que Accoucher chez soi financièrement n’est pas donné à tout le monde.

En bref tu peux considérer que tu fais faire des économies à l’Etat (Sécu) mais eux ne te remercieront pas. Il faut aussi savoir que la pratique de l’AAD (Accouchement A Domicile) pour les sages-femmes connait énormément de difficultés administratives et d’approbation. Culturellement français, on pourrait dire que ce n’est pas notre truc donc on fait payer et on n’aide pas. Dans d’autres pays comme les Pays-Bas et autres pays nordiques ils poussent les femmes à Accoucher à Domicile en donnant en plus une prime. Bref cela après reste du financier. Ce projet doit d’abord partir du cœur et de l’intimité. Après vient le budget même s’il est finalement très important.

Il faudra aussi trouver un sage-femme qui pratique l’AAD et parfois géographiquement ce n’est pas évident. Pour ma part dans le désert dans lequel nous vivons ma sage-femme se trouve vraiment loin. Donc il faut être en bonne santé pour pouvoir faire les déplacements mais aussi prévoir le budget énergie du déplacement ( bus, train, voiture, temps…) On peut trouver les sages femmes pratiquant l’AAD sur ce site qui parle aussi pour elles.

Ensuite vient le budget matériel nécessaire. Bien sûr la sage-femme a son propre matériel nécessaire pour assister en bonne et due forme à mettre au monde bébé. Mais il faut quand même que tu fournisses le petit matériel nécessaire. Cela fait aussi parti de ton budget à prévoir. Alèse(s), couches de naissance, carrés jetables, éosine, pinces ombilicales… etc… tout ce qui habituellement on ne fait pas forcément gaffe a l’hôpital puisque c’est fourni d’office. En parallèle il ne faut pas oublier de faire sa valise maternité quand même au cas où. Il faut vraiment être parée à l’éventualité dans le cas où cela ne se passe pas comme prévu mais ne pas se faire surprendre et se dire que cette éventualité était prévue.

Voici moi ce qu’il faut dans ma maison pour l’arrivé de BB4 à la maison :

  • Au moins une alèse pour protéger le matelas
  • les serviettes hygiénique (habituellement fournies à l’hôpital) j’ai pris ça mais vaut mieux en prendre 2 pas forcément dans ce site.
  • culottes jetables (parfois fournies également à l’hôpital) en fait j’ai opté pour mes plus vieilles culottes
  • 25 carrés jetables (à prendre en grandes surface)
  • les couches nouveau bébé
  • ses premières vitamines D et K (pharmacie)
  • antiseptique (pour moi ce sera teinture mère de calendula)
  • argile blanche HE hélycrise pour récupération du périné (c’est moche récupération mais bon moi fallait le récupérer, sinon par la suite il y aura quand même rééducation)
  • les pinces pour le cordon
  • compresses
  • des stramp et sa bande de gaze
  • au moins une pièce (de préférence celle où je compte accoucher) chauffer à 25°C
  • si tu le veux : du matériel de travail, pour moi c’est le gros ballon
  • la même chose que dans la valise maternité pour bébé
  • la même chose que dans la valise maternité pour maman
  • une serviette toute douce pour accueillir bébé
  • d’autres serviettes pour pleins de choses (perte des eaux, essuyer maman, papa, pour éviter les gros rouleaux d’essuis-tout)
  • un endroit où la sage femme pourra se poser ou se reposer si cela traîne
  • le nécessaire premiers soins bébé car du coup il est déjà à la maison : liniment, sérum physiologique, compresses, cotons, savon… car moi je recevais ces produits par la maternité d’abord, car tout ce qui était ouvert là bas ne resservait pas donc ils donnaient, ensuite le reste fallait aller le chercher en sortant de l’hôpital à la pharmacie.
  • côté confort j’ai 2 traversins pour allaiter et me redresser facilement
  • côté confort j’ai un berceau à roulette pour l’avoir à côté du lit
  • côté confort j’ai un fauteuil dans la chambre d’à côté pour papa ou sage femme
  • côté fun j’ai chargé mon appareil photo pour pouvoir filmer si l’envie m’en prenait (je n’ai pas filmé ni pris beaucoup de photo)
  • côté organisation il faut pouvoir confier les enfants le jour J

Voilà j’en ai eu pour 48€ en pharmacie avec l’ordonnance de la sage-femme, 30aine d’euro en magasin selon les marques que vous achetez et 15€ sur internet selon les produits.

Donc cela fait environ 100€ de produits à consommer sachant que j’ai demandé certaines choses en cadeaux de naissance et que je n’ai pas compter le berceau puisqu’il ne se consomme pas.

 

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Mon projet d’accouchement à domicile

Voilà, c’est décidé c’est sûr c’est ce que je veux pour accueillir mon 4 ème gars. Comme je l’ai déjà dit précédemment, me concentrer sur le jour de l’accouchement, le jour de son arrivée me permet de voir du positif dans ma grossesse. Elle n’était pas prévue et c’est vrai que je comptais profiter de ce congé parental en forme pour bouger partout avec Doudou. Ce qui est plus compliqué pour moi maintenant. Je ne suis pas une femme au top enceinte, je ressemble plutôt à un pingouin croisé à une baleine. Je ne vous fais pas d’image !

Il faut savoir qu’accoucher à la maison  n’est pas forcément bien vu par tout le monde, mais le premier à qui il faut montrer les bonnes choses de ce qu’on souhaite profondément c’est notre zhom. Comment lui va prendre ce souhait. Oui d’abord lui car c’est avec lui que l’on a envie de partager ce moment dans l’intimité de la maison. Et oui c’est avec lui que j’ai envie de profiter de ce moment intime, juste lui et moi pour accueillir notre 4ème. Dans un nid déjà empli d’amour de la famille. Les enfants arrivent juste derrière papa. Pour moi mon vœux est vraiment de vivre cette arrivée autrement. Disons que pour Doudou c’était très bien mais il a manqué ce truc encore. Moi je n’arrive pas à me mettre dans ma bulle, à me laisser envelopper par mon bonheur qui est si proche malgré les contractions. Ceux sont ces murs blancs, ma robe de chambre qui me laisse quasi nue à chaque contraction car je ne vais pas m’amuser à me rhabiller à chaque fois. Et les professionnels de santé qui font des allers-retours (leur travail quoi) pendant que moi j’essaye de me concentrer sur moi. Mon homme qui est là et qui essaye de me mettre dans une bulle en vain car lui, il y arrive, il ne se déconcentre pas ou disons qu’il est concentré sur moi, mon état, mes grimaces, ces bonnes choses qui se profilent. Il ne peut pas être déconcentré lui. Moi dans un sorte d’autre monde rempli de douleurs, de sages-femmes, d’infirmières, de contrôles, de murs blancs avec du matériel autour, d’autres futurs papa aussi parfois, moi avec un vague goût de cauchemar dans lequel tu es nue, tout le monde te voit et tu n’arrives pas à te rhabiller.

Je veux ensuite pouvoir compter sur la sage-femme pour qu’elle m’emmène au bout de mon projet, sans contrainte mais en authentique. Qui n’a pas peur que je dérange d’autres femmes si je crie, si je doute et qui ne doit pas faire selon un code pour accoucher sa patiente. Non moi je veux mettre mon bébé au monde, pas que l’on m’accouche, pas accoucher, je veux lui donner vie, Je veux que ce soit un acte merveilleux et non pas un acte médical comme me faire enlever les 4 dents de sagesse.

Pour mon homme c’est d’abord un risque. Il aime l’idée mais quand finalement le cerveau se met à fonctionner là il y a « Tilt ! » Un truc comme :  « non mais tu déconnes là ! » sortirait presque de sa bouche. Mais d’abord il y a le respect, et ensuite il a bien compris que c’est d’un souhait sérieux que je viens d’évoquer. Oui forcément il a peur. Et si jamais il se passait quelque chose, nous ne sommes pas à l’hôpital. Déjà que à l’hôpital je ne peux pas faire grand chose mais là à la maison, serais-je encore moins utile ?!

« Et non pour moi non tu seras plus utile que jamais car là à la maison je serais encore plus à ton écoute, je t’entendrais toi pas comme à l’hôpital où il y a pleins d’interférences. Et le risque zéro en effet n’existe pas. Qu’on soit à l’hôpital ou à la maison. Seulement il est vrai que à la maison la prise en charge prendra un temps de retard s’il y a un problème le temps de la route. Pour ma part mes 3 accouchements se sont bien passé, je peux toujours dire il n’y a pas de raison, mais je suis au courant qu’il y a un risque. Pas forcément plus élevé mais un risque quand même. Pour le moment je prends soin de moi, je fais attention et j’espère vraiment que bébé ne sortira pas trop tôt pour être sûre de pouvoir donner vie à la maison. »

Et pour le côté pratique aussi c’est bien. Je suis déjà à la maison. Pas besoin de déplacer les 3 garçons à la maternité dans la toute petite chambre blanchâtre, pendant le temps imparti où ils seront calme et l’autre où il sera temps de partir avant la catastrophe mais j’aimerais tant ne pas me retrouver seule tout le reste de la journée. Et puis ce lit qui fait mal aux fesses, se balader entre le fauteuil et le lit n’est pas très amusant. Cette tête que tu tires le matin au réveil mais en essayant tout de même de faire bonne impression, « oui ça va, même s’il n’a pas dormi ». A la maison t’en fou ptit déj à 10h si c’est mieux. Et puis si t’as très mauvaise mine c’est pas grave, couches-toi ou regarde ton ptit bout ça donne le sourire tout doux. Dernière chose nous n’avons toujours pas acheté notre grosse voiture. Donc nous ne pourrons pas rentrer tous ensemble de la maternité. Bon un détail.

La famille. Ma mère  l’a accepté, enfin n’a donné aucune contestation en tout cas. Respect ou alors elle approuve. Frères et sœurs des 2 côtés parlent de risques mais bon c’est mon choix. Ma belle mère, je n’en sais rien, l’avantage d’être à des kilomètres c’est que ça se dit une fois par téléphone et après on en parle plus. Sauf pour ma mère qui vérifie si je vais bien. Bref j’ai de la chance d’avoir aucune forte contestation car cela pourrait être un parasite à l’accouchement. Mais s’il y avait je comprendrais leur point de vue, je les écouterais et leur dirais que j’ai bien compris ce qu’ils disent et que je ne compte pas mettre en danger ni moi ni futur bébé, seulement le mettre au monde avec le désir de la chaleur familiale et en sécurité. Mes 3 échographies faites et le RDV avec l’anesthésiste, je ne vais normalement plus me rendre à l’hôpital.

Aujourd’hui après mon RDV à l’hôpital qui s’est bien passé. Le personnel ne conteste rien. Il vérifie juste que cela est un choix de notre part, non influencé par une personne et en toute conscience des risques éventuels.

Nous sommes maintenant le 14 décembre, à à peu près 1 mois d’accoucher. Je n’ai que de l’impatience maintenant malgré que rien n’est prêt.

Il y a du matériel à préparer et aussi la maison. Bébé 4 n’a pas encore de vêtements car je m’étais séparé de tous ceux du dernier au fur et à mesure. J’ai racheté un berceau car il dormira dans la chambre parentale. Prochain changement encore les 3 garçons dormiront probablement dans la même chambre quasi à terre et la chambre de Doudou sera une salle de jeux (et aussi de change pour les plus petits).

On approche de la libération. On est le 26 décembre. Et mon corps a du mal à me supporter. Disons aussi que mon dernier accouchement date d’à peine un peu plus d’un an! Je boite, j’ai mal au dos, et debout je me fatigue vite. Il me reste en gros 1 mois. Je l’espère pas plus. Mais bon intérieurement apparemment cela ne durera pas aussi longtemps. Mon corps porteur de bébé a déjà travaillé un peu. Dans la semaine on ira chercher les derniers ustensiles nécessaires à l’accouchement  à la pharmacie. Je les avais mis en commande. Je vous dirais pour combien il y en a eu et ce que j’ai eu besoin d’acheter pour être au point à jour pour accoucher. Dans un autre article.

 

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Parents on n’abandonne pas !

1° Quand parfois nous aussi on a envie de ne rien savoir, on a envie de laisser… en fait ça ressemble plus à : On n’a plus envie là !
On a fini de manger ces interminables repas de cette journée fatigante où forcément les enfants pètent le feu, mais mettent une plombe à mettre cette cuillère dans leurs petites bouches. Enfin le dessert est fini et tu leur demandes de participer au débarras de la table. Quelle regrettable erreur ! et oui forcément arrive cette bêtise de ce verre cassé juste avant l’évier ou ce pot de yaourt pas tout a fait fini tombé qui s’étale par terre et le fameux pot pas forcément bien fermé que gentil enfant trouvera cool de secouer au passage pour lui donner un rôle d’avion, d’hélicoptère ou de voiture bref…

Ce doux bruit de 3 enfants dont un râle de fatigue, l’autre joue au jouet interactif avec volume presque à fond et le 3 ème qui joue au ballon du plus jeune celui avec les grelots dedans.

Qu’est ce qu’on fait ?! Non il y a des choses que nous n’avons pas le droit de commettre ! C’est puni par la loi 😀 . Donc la question est en tant que parents responsables, raisonnables et en toute légalité, quelle sera notre réaction ?

Pour nous c’est vrai c’est la solidarité, au moment où l’on rêve simplement de notre lit et de notre couette bien chaude, s’allonger afin que ces muscles se reposent. L’esprit d’équipe se réveille est là nos yeux se rivent sur l’horloge. Allez grand défi, grand jeu : le but étant de les mettre tout les 3 dans leur lit avant 20h50, pour que nous à 21h30 nous y soyons aussi. Jeu impitoyable où les enfants peuvent nous demander ce qu’ils veulent, la réponse sera oui mais très vite ou non pas le temps !

Eyh ! Oh ! Je vais pas me faire avoir là, pipi maintenant allez Hop hop hop !

Ah ! Ah ! Ah ! Même pas de pitié ton histoire sera très courte 2 pages et hop !

Les dents allez go go go je vous surveille pas le temps de transformer cette brosse à dent en avion ni la salle de bain en salle de jeu,

pyjama : mets-ça c’est bon aller tant pis si tu veux pas chercher reste en slip !

T’as soif ?! Attends je vais te chercher de l’eau et vous buvez tout les 2 dans le même gobelet, pas d’histoire !

Bisous chacun faites de beaux rêves !

Et le dernier c’est une autre histoire mais généralement pendant ce temps on l’a laissé se fatiguer et pleurer un peu comme ça après on est bon.

MAUVAIS PARENTS ? SÛRs ?  MAIS NON TROP BON ON EST AU TOP !

2° _ J’ai trop hâte d’être demain à l’école,   dit-il pendant le repas du soir                                  _ Ah bon ! Pourquoi particulièrement demain ?                                                                                _ Pour le pique-nique !  😀   😀    😀                                                                                                      Tu as l’impression qu’il se moque de toi en plus ce p’tit c** car la tu réalises l’oubli, tu gardes le sourire devant lui, mais pas pour le rassurer, surtout par fierté car t’as l’impression qu’il te défie du genre « Ah ! Ah ! Est ce que t’as pensé à tout, car un pique nique c’est cool ça serait dommage de le rater parce que t’as voulu que j’arrête de te bassiner avec mes répétitions « c’est quand mon pique nique? » » Je vais l’étrangler ce petit mais me dit-on c’est interdit.                                                                                                                  Bien sûr les courses ne datent pas d’hier, il ne reste que des plats à cuisiner et lui attend son sandwich habituel avec les chips et son mini taboulet et sa gourde de compote. Dans le frigo des oeufs, des yaourts, de la crème … dans le placards des biscottes, du thon, des petits pois, haricots… bref rien qui fait trop pique nique.

Il faut trouver LA solution car il est 20h. Bon aller texto à la voisine « t’as du pain, ou du pain de mie, ou du pain à décongeler ? Urgence pique nique oublié » Pendant ce temps du tourne dans ta cuisine avec l’envie que des choses apparaissent mais non. Trouvé ! Mayonnaise légère au thon ! Youpi ! Tu sautes de joie ! Sauf si la voisine n’a pas ce qu’il faut. Ça toque, et la voilà avec du pain de mie. Je l’embrasse. Sandwich ok ! A la place des chips ce sera des carottes du jardin avec des amandes de papa et maman ! Le dessert ? Le yaourt ne peut pas faire l’affaire ça tient pas la journée. Bon là c’est moins réussi qu’est ce que je fais ? Bon je vous raconte, j’ai pris une boite de fruit en conserve, j’ai pris quelques fruits de l’eau et mixeur hop compote et direction gourde réutilisable. Bon c’était très liquide je ne sais pas trop comment ça s’est passé. J’y ai même mis 4 bonbons du sachet que je lui avais confisqué de bonbon reçu en classe après un anniversaire.

Voilà J’ai Gagné !

 

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Projet bus

Notre projet qui flotte dans notre tête depuis quelques années sous forme de camping-car et maintenant en bus. Et depuis quelques mois nous avons passé une étape. Celle de dire on met en oeuvre pour sa réalisation. PARTONS ! nous partirons à 5 en bus et même à 6 maintenant rien ne nous arrêtera ( j’espère) pendant minimum 1 an. Nous nous donnons un an. C’est à dire que nous devrions partir avant la fin 2018. Nous courrons après notre rêve ! Vivre ! Que nous remettions toujours à plus tard car nous n’osions pas, car on attend que les enfants soient grands, car peut-être est ce trop décalé, mais non ! Ce rêve nous hante de trop. Quasiment tout les 2 mois nous remettions ça sur la table. Il est temps de s’activer

Voilà le projet bus ça faisait un moment qu’on  l’a en tête même si avant c’était plus un camping-car. Mais depuis Avril 2017 ce projet est vraiment mis en marche dans nos esprits. Nous avons fini par en parler avec les enfants au mois de Juillet.

Aujourd’hui 10 OCTOBRE 2017 nous avons mûri le projet. Il est en marche. Une petite tire lire est là pour que tout le monde participe aux futurs dépenses.

J’ai pris les renseignement sur internet d’abord pour l’enseignement et l’éducation des enfants. Pour le permis adéquat et Superzohm lui a commencé à voguer sur le net pour se familiariser avec les termes techniques du véhicule. Sachant qu’on y connait rien.

Normalement c’était à moi de passer mon permis C car j’ai le mal des transports donc vallait mieux que ce soit moi qui conduise premièrement. Rien que ça c’est un budget. 2300€ environ. Finalement avec ma grossesse et mes futurs RDV, contraintes et blablabla des re mère ce sera superzhom qui va le passer d’ici début 2018. Moi ce sera plus tard. Voilà le premier accroc mais c’est pas grave on ne veut pas trop s’attarder sur la première étape.

Début Novembre : ça y est inscription au permis C. Début du code pour superzhom. Pas facile ça a évolué depuis et puis franchement certaines questions sont vachement ambiguës. Sinon nous n’arrêtons pas de zyeuter les bus en ce moment à vendre ça fait vraiment rêver. Mais il faut qu’on attende un peu encore. LOL ! Il y a des bus ils valent 150 000€ truc du fou quand même !!! Bon ce n’est ni notre style ni notre budget.

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